"J'ai senti un mieux déjà contre l'Allemagne mardi en fin de match et ici encore un peu face à la Roumanie", confiait Laurence Van Malderen à l'issue du succès acquis dans le money-time face aux Roumaines. "Depuis le dernier match de préparation contre la Russie (samedi dernier), je suis un peu dans le creux moralement." Pas ménagée par Laurent Buffard face aux Russes, la joueuse de Parme a mis quelques jours avant de rebondir et de commencer à retrouver la confiance. "Et j'espère que cela va continuer", souhaite Van Malderen qui avait largement profité, en Grèce il y a quatre ans, de toute l'attention portée par les défenses adverses sur Ann Wauters pour bénéficier de plus d'espace. Désormais dans un rôle de 6-ème joueuse, Laurence Van Malderen a pu s'y essayer durant cette saison à Parme. "Oui, j'y ai pris l'habitude de monter en cours de match. Ce qui, auparavant me chiffonnait et ne mettait pas forcément dans de bonnes dispositions. Mais j'ai appris à rentrer en cours de jeu et me convaincre que je pouvais apporter quelque chose, même en n'étant pas dans le cinq de base."

Un gros travail sur moi-même

Avec un trois sur trois et comme de coutume 'quand la victoire est là, tout va', l'atmosphère au sein de l'équipe "devrait me permettre de retrouver pleinement ma confiance, j'essaie de faire un gros travail sur moi-même. J'essaie de me concentrer sur des petites choses, sur mon travail en défense, et de rester bien en place", reprend Van Malderen avant d'aborder les choses vraiment sérieuses avec la deuxième phase. "Il était important de gagner contre la Roumanie, même si mathématiquement cela n'avait plus d'influence. Cela a permis de faire tourner toute l'équipe. Et c'est vrai que nous étions un peu moins incisive que lors de nos deux premiers matches. Peut-être inconsciemment, on a relâché un peu la pression. C'est vrai que les deux jeunes ont mis du rythme et de la vitesse au bon moment. On voit que Marjo (Carpréaux) et Sara (Leemans) se connaissent bien. Elles se trouvent facilement. Nous faisons un bon début d'Euro, mais j'espère que nous allons encore monter en puissance au fur et à mesure. Ce sera plus difficile au deuxième tour. Nous sommes capables de perdre contre tout le monde, mais aussi d'accrocher les trois, même la Tchéquie. Nous l'avons montré en préparation."