L'ailière de IMC Waregem se ressent toujours de son pied droit et passera samedi un scan "pour exclure une éventuelle fracture de stress ou pour enfin savoir quoi", expliquait Nele Deyaert après une rencontre qu'elle avait bel et bien débuté se mettant au diapason d'un sans faute offensif. "C'est vrai le premier quart était incroyable. Tout le monde en plus a contribué à cette victoire. Nous étions bien concentrées sur notre sujet. Et surtout bien conscientes de l'importance de l'enjeu. La Turquie est une équipe qui n'abandonne jamais en principe, c'est pour cela que nous avons essayé de ne jamais relâcher. De mon côté, j'ai essayé de ne pas penser à mon pied. Je me suis levée en disant que cela allait aller. J'étais bien décidée à mettre cela de côté. La douleur est toujours là, mais je dois faire avec. C'était intéressant aussi, car nous n'avons pas du puiser trop chacune dans nos réserves. L'avance était confortable et Laurent Buffard a pu faire tourner tout le monde."

Nele Deyaert, 27 ans, 1m86, est revenue au pays après une aventure à l'étranger qui l'aura conduite - cinq années durant - en France à Mondeville, puis en Espagne à Burgos avant un retour à Dexia Namur la saison dernière pour porter dès la rentrée les couleurs de Waregem. Avec une moyenne de 5pts et 2,5 rbds par match, Nele Deyaert estime qu'elle peut encore apporter plus à l'équipe, "je ne met peut-être pas encore beaucoup de points pour l'instant, mais j'essaie surtout de m'acquitter de mes tâches en défense et de jouer pour l'équipe. Cela se passe bien pour l'instant, hormis ce soucis au pied. Mais nous pensons maintenant à la Lettonie. Un match n'est pas l'autre, mais l'envie et la concentration sont toujours bien là. Il y a dans le coin de notre tête cette cinquième place qui nous donnerait le droit d'aller au tournoi pré-olympique. Et cette idée-là, elle ne nous quitte pas."