Quelques mots en guise de conclusion d'une aventure longue et belle de plus de 15 ans. Vous l'aurez compris, Basketfeminin.com a vécu. C'est la fin.
Des mots de remerciements d'abord, pour tous ceux et celles qui m'ont suivi, encouragé, soutenu, aidé, qui se sont inquiétés. De chaleureux remerciements même. Je sais que beaucoup seront déçus, le nombre de messages déjà reçus en témoignent. C'est mon premier regret.
Tiens, en moins d'un an, c'est un autre media spécifique qui stoppe ses activités. Les deux seuls pour ainsi dire. Il n'en reste donc plus aucun. Certains devraient d'ailleurs commencer à se demander pourquoi... ou peut-être sabrent-ils le champagne? C'est plus probable même. Car je ne
peux croire en une telle incompétence que pour ne pas - à notre époque - développer un pôle de communication performant, de haut niveau oserais-je même ajouter dans une dernière ironie.
Vivons heureux, vivons cachés, se murmurent-ils? Cela leur laisse désormais le champ libre pour masquer au grand public - celui qui pourtant les fait (bien) vivre - leur carence et travestir la vérité. C'est mon second regret.
Pendant plus de 15 ans, l'envie et la motivation ont été mes seuls moteurs. Mais la flamme s'est désormais éteinte. Cela faisait un petit temps qu'elle vacillait, par certains moments, beaucoup le savent. De petits gestes, quelques mots, de grandes aides, surprenantes parfois, m'ont poussé à rallonger un peu la durée de vie. Aujourd'hui, entre promesses de certains non tenues, entre manque de volonté et de vision commune chez d'autres, quelqu'un a soufflé sur la flamme et elle s'est éteinte.
Même si le chemin ne fut guère toujours facile entre ceux qui voulaient à tout prix me faire taire - ils se reconnaîtront, mais ils étaient à peine conscients qu'ils sciaient la branche sur laquelle ils étaient eux-même assis -, et entre ceux qui voulaient manipuler le seul media à leur disposition au lieu de l'utiliser, - mais je leur pardonne, et de bon coeur même - je ne veux garder que les bons souvenirs. Et ils sont bien plus nombreux.
Le souvenir de ceux qui continuent à pratiquer leur sport de façon sincère, intègre, avec motivation et envie, et surtout avec respect, de cette jeunesse débordante d'enthousiasme, encore bercée de tant d'illusions, des plus anciennes qui ont construit l'histoire de notre basket et qui ont servi leur sport plutôt que de s'en servir, de tous ceux dirigeants, bénévoles, coaches, assistants, et tous les personnes de l'ombre, je leur dis une fois encore merci. Et je leur souhaite, beaucoup, mais vraiment beaucoup de courage.
Christian Detroz
Des mots de remerciements d'abord, pour tous ceux et celles qui m'ont suivi, encouragé, soutenu, aidé, qui se sont inquiétés. De chaleureux remerciements même. Je sais que beaucoup seront déçus, le nombre de messages déjà reçus en témoignent. C'est mon premier regret.
Tiens, en moins d'un an, c'est un autre media spécifique qui stoppe ses activités. Les deux seuls pour ainsi dire. Il n'en reste donc plus aucun. Certains devraient d'ailleurs commencer à se demander pourquoi... ou peut-être sabrent-ils le champagne? C'est plus probable même. Car je ne
peux croire en une telle incompétence que pour ne pas - à notre époque - développer un pôle de communication performant, de haut niveau oserais-je même ajouter dans une dernière ironie.
Vivons heureux, vivons cachés, se murmurent-ils? Cela leur laisse désormais le champ libre pour masquer au grand public - celui qui pourtant les fait (bien) vivre - leur carence et travestir la vérité. C'est mon second regret.
Pendant plus de 15 ans, l'envie et la motivation ont été mes seuls moteurs. Mais la flamme s'est désormais éteinte. Cela faisait un petit temps qu'elle vacillait, par certains moments, beaucoup le savent. De petits gestes, quelques mots, de grandes aides, surprenantes parfois, m'ont poussé à rallonger un peu la durée de vie. Aujourd'hui, entre promesses de certains non tenues, entre manque de volonté et de vision commune chez d'autres, quelqu'un a soufflé sur la flamme et elle s'est éteinte.
Même si le chemin ne fut guère toujours facile entre ceux qui voulaient à tout prix me faire taire - ils se reconnaîtront, mais ils étaient à peine conscients qu'ils sciaient la branche sur laquelle ils étaient eux-même assis -, et entre ceux qui voulaient manipuler le seul media à leur disposition au lieu de l'utiliser, - mais je leur pardonne, et de bon coeur même - je ne veux garder que les bons souvenirs. Et ils sont bien plus nombreux.
Le souvenir de ceux qui continuent à pratiquer leur sport de façon sincère, intègre, avec motivation et envie, et surtout avec respect, de cette jeunesse débordante d'enthousiasme, encore bercée de tant d'illusions, des plus anciennes qui ont construit l'histoire de notre basket et qui ont servi leur sport plutôt que de s'en servir, de tous ceux dirigeants, bénévoles, coaches, assistants, et tous les personnes de l'ombre, je leur dis une fois encore merci. Et je leur souhaite, beaucoup, mais vraiment beaucoup de courage.
Christian Detroz