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Saison 2014/2015 - Spirou Monceau Baulet Féminin poursuit l'oeuvre de Pascal Vacavant

Une découverte pour Vincent Bouffioux


A l'image de sa nouvelle appellation, Royal Spirou Monceau Baulet Féminin, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour le club carolo. La disparition de Pascal Vacavant est encore dans les mémoires, mais son club continue avec les moyens du bord et un nouveau coach, Vincent Bouffioux.



La disparition de Pascal Vacavant l'an dernier a marqué les esprits, mais Spirou Monceau poursuit sa route. Un bel hommage pour président carolo dont l'oeuvre peut se poursuivre. Les Moncellois se sont retroussés les manches, et ont obtenu le soutien du club de Baulet pour une association qui permet au cercle carolo de perdurer. en est devenu le président, Vincent Bouffioux, le nouveau coach. L'objectif premier sera le maintien. A l'instar de Liège Panthers à Liège, il est important pour Charleroi de garder un pôle en division 1, Spirou Monceau veut être celui-là.

Vincent Bouffioux, bienvenue dans le basket féminin (photo: FIBA Europe)
Vincent Bouffioux, bienvenue dans le basket féminin (photo: FIBA Europe)
Les départs de Virginie Michiels, à Jeugd Gentson, et de Krystel Ballau, à Castors Braine, ont été des coups durs pour Spirou Monceau Baulet Féminin, mais avec l'arrivée d'Elena Bestagno, le club de la salle Ballens a trouvé un élément de réponse aux côtés de la jeune promesse, Sofia Ouahabi. L'arrivée de la Russe Antonenko est remise en question pour un problème de visa. Mais avec Hatty Nawezhi, l'ossature moncelloise aura comme premier objectif de ce maintenir "avec les moyens du bord."

L'annonce de l'arrivée de Vincent Bouffioux a été accueillie avec étonnement pour ce jeune coach du basket masculin qui découvre donc le basket féminin. Et l'homme ne s'en cache pas. "Nous sommes dans une période de découverte. Tant pour moi, que pour elles par rapport à moi. J'ai toujours été habitué au basket masculin, jusqu'en division 2, avec les sélections de jeunes garçons aussi. C'est un monde très différent auquel je dois m'habituer, en espérant que l'appétit vienne en mangeant. Mais je ne suis pas homme à me décourager. La dimension physique est très différente, cela je le savais. Mais l'agressivité pour attaquer l'anneau est tout autre aussi. Les filles ont un jeu plus périphérique et n'ont pas le premier réflexe d'aller percuter l'anneau."

Prendre le temps sans brûler les étapes

Elena Bestagno, un nouveau visage (photo: primocanale.it)
Elena Bestagno, un nouveau visage (photo: primocanale.it)
Vincent Bouffioux doit donc s'adapter, mais il n'entend pas non plus déroger à ses principes qu'il espère voir adopter par son groupe. Le basket féminin a besoin de nouveaux visages et de nouvelles conceptions. Cela fait du bien à notre élite.

"Je ne veux pas changer les choses", reprend Vincent Bouffioux. "Je veux tenter de les améliorer. La mise en place va prendre du temps, car je suis quelqu'un qui fonctionne étape par étape et tant qu'une n'est pas franchie, je ne passe pas à la suivante. Ce qui veut dire que j'y mets le temps nécessaire. C'est mon côté rigoureux."

Avec Charlotte Ippersiel, Sarah Dochez, Alison Mai, Vincent Bouffioux peut compter sur des filles qui connaissent la maison et la division 1. Le nouveau coach moncellois a vécu comme beaucoup d'autres cercles de l'élite une préparation très courte, "et je n'ai pu compter sur Sofia Ouahabi, blessée au pied, que j'ai pu récupérer pour le match de Coupe à Ciney."

Match après match, mais toujours avec un engagement sans faille

Hatty Nawezhi, Charlotte Ipperseil et Spirou Monceau (photo: CEPFleurus/G. Camache)
Hatty Nawezhi, Charlotte Ipperseil et Spirou Monceau (photo: CEPFleurus/G. Camache)
Un match de Coupe que Spirou Monceau Baulet Féminin a passé sans encombres et qui a laissé un bon souvenir à Vincent Bouffioux. "C'était un chouette match effectivement, avec une équipe de R1, qui attendait ce match avec impatience, qui n'a rien voulu lâcher. Et de notre côté, on ne s'est pas raté. Ce qui important." Voilà un premier cap franchit, Vincent Bouffioux et ses filles veulent en franchir d'autres.

"Mais nous allons y aller match par match. Comme je fais pour les championnats d'Europe. Après le premier tour, on voit où on en est, puis on se fixe un second objectif. Je pars du principe que je veux gagner chaque match. Même contre Braine. Sinon je reste à la maison. Il suffit d'un concours de circonstances. A nous d'être prêt à en profiter si cela se présente. Nous verrons ensuite où l'on se situe. La manière m'importe beaucoup aussi. S'il y a défaite, je peux apprécier l'engagement, l'investissement, le don de soi et la souffrance. C'est beau de sortir d'un match avec ces qualités. C'est ce que j'attends de mes filles."

Vincent Bouffioux dit aussi apprécié le fait de participer au nouveau chapître du club moncellois. "Je vois des gens très motivés, soucieux de construire quelque chose, à différents niveaux, que ce soit à ce qui touche à différents aspects de l'équipe première, qu'au niveau des jeunes. C'est important pour le club, pour la région." La concurrence de Fleurus ne va pas manquer, mais l'homme est ouvert à d'autres synergies. Spirou Monceau aussi, en atteste son rapprochement avec Baulet, pour conserver en terre carolo un pôle si longtemps cher à Pascal Vacavant.


Vendredi 26 Septembre 2014