Saison 2014/2015 - Liège Panthers se crée une nouvelle identité

Liège Panthers, rebâti sur les cendres de Point Chaud Sprimont, aura permis au moins de garder un pôle liégeois en division I. On ne reviendra sur les aléas qui ont mené à la création finalement d'un matricule bis, ni des rivalités liégeoises internes à une Province riche en joueuses. L'objectif de Christian Grandry, toujours à la barre, et de Pierre Cornia, toujours head-coach, sera de maintenir ce pôle liégeois au plus haut niveau.

"J'ai une équipe vraiment très jeune, plus que jeune. Même notre Lituanienne, n'a que 20 ans, je la considère comme une bonne joueuse en plus pas comme une étrangère qui va prendre tout le poids du match sur ses épaules", explique Pierre Cornia. "On est capable de jouer vite, d'avoir du rythme, mais on risque de connaître des trous qui vont nous mettre en difficulté. C'est cette irrégularité que nous devrons gommer au plus vite. Il faut pouvoir gérer aussi la combinaison entre le basket et les études où le boulot. Cela s'est déjà clairement vu en préparation, avant le 15 septembre quand l'esprit était uniquement focalisé sur le basket et après la reprise des cours où il faut s'organiser pour pouvoir tout combiner. Ce n'est pas facile. En tant que pro, il n'y a pour ainsi dire qu'une chose à penser, au basket. Dans le cas des étudiantes ou de celles qui travaillent c'est plus compliqué. On s'entraîne 4 fois collectivement sur la séance et certaines on minimums 3 séances indivicudlle pour celle possible".

Julie Allemand et Manon Grzesinski parties à Castors Braine, Axelle Bernard aux Etats-Unis, Lara Gaspar à Declercq Storbeton Waregem, Lea Lonay à Blégny, il a fallu composer un noyau pour tenir la route cette saison. Le retour de Manu Mayombo est important aux côtés de Nina Crélot et Natacha Doppée, chargées de guider cette équipe liégeoise qui accueille le jeune U20 lituanienne Ieva Kazlauskaite. Le retour des Etats-Unis de Caroline Bourlioux va dans ce sens aussi.

"On cherche encore un renfort suivant les possibilités du club. Derrière les intouchables, on veut pouvoir rivaliser, mais l'objectif premier est le maintien. On veut pouvoir bousculer Namur pour notre premier match par exemple, ne pas leur laisser la tâche trop facile. On sait qu'elle sont plus fortes, mais ce n'est pas une raison pour les laisser dérouler. On veut leur rendre la vie dure, sans complexe. Et ce sera le cas face lors des autres matches".

Liège Panthers affronte en effet les Namuroises en ouverture samedi soir, mais sans être vraiment encore capable de pouvoir rivaliser.

"La marge de progression est énorme bien sûr, on voit une fille comme Laura Henket, 16 ans, qui a encore énormément à apprendre. Ce ne sera pas une saison simple, on le sait, mais il y a de l'envie et de l'ardeur au travail. C'est un bon groupe. On a eu de bons matches de préparation, mais je sais aussi que mes filles les ont abordé à fond comme des matches de championnat, ce qui n'était peut-être pas le cas de nos adversaires vraiment en mode préparation. L'arrivée d'un renfort serait importante aussi pour ne pas brûler mes jeunes. Pour l'instant, la manière m'importe plus pour arriver au bout du compte à se maintenir, ensuite on verra. On mise sur notre vitesse, sur notre défense. notre jeu en périphérie, cela se complique une fois à l'intérieur par rapport aux gabarits que nous allons rencontrer. L'apport de Manu est intéressant, dans le leadership qu'elle peut prendre. Maintenant, il faut être réaliste aussi, je parle de la manière, mais le tout est d'avoir des victoires, cela conditionne le moral, l'enthousiasme, on le sait. On doit composer avec du très jeunes, des cadettes premières années en D1, des minimes en R1."

Liège Panthers, en rose, se cherche encore une nouvelle identité et sa propre place, surtout dans le giron liégeois. Les zones de turbulence sont encore là et le nouveau départ difficile, place à présent à la loi du terrain à commencer par ce derby face à Belfius Namur samedi (20h30).