Kangoeroes-Boom a tourné la page de Sven Van Camp. Gerrit Driessens a pris le relais pour revenir comme head-coach au sein de l'élite après une expérience, déjà lointaine à Houthalen. Le Limbourgeois dispose d'une formation dont le budget a singulièrement été revu à la baisse, et d'un noyau au profil sensiblement différent, même si plusieurs cadres guideront toujours des Anveroises dont les ambitions ne sont pas, elles, revues à la baisse. Mais face aux armadas brainoises et namuroises, KaBo se positionne en outsider et premier candidat aux places d'honneur, dans un contexte de co-habitation avec l'équipe messieurs de BLB parfois difficile à gérer.
Gerrit Driessens prend les commandes
"En six semaines, il est impossible de réaliser tout ce que l'on devrait. Nous sommes prêts pour entamer le championnat, mais dans trois mois Kangoeoroes-Boom 2014/2015 sera encore très différent."
Pour sa première expérience comme head coach à la tête de KaBo, Gerrit Driessens sait qu'il a beaucoup de pain sur la planche. "KaBo, c'est un nouveau coach, six nouvelles joueuses, un autre style, une autre façon de travailler. Il y a toujours eu de fortes intérieures dans la raquette, aujourd'hui notre équipe est plus mobile, et nos deux intérieures, An Boel et Latoya Drake font un très bon boulot, mais elles devront être au top à chaque fois et nous ne pourrons nous permettre d'avoir un jour sans dans ce domaine. Nous ne seront pas compétitifs dans ce secteur du jeu par rapport à d'autres équipes. D'un autre côté, elles sont aussi capable de s'écarter de la raquette pour ouvrir le jeu et donner de l'espace. Notre basket sera plus rythmé et plus rapide avec de bonnes shooteuses. On veut arriver à ce que ce jeu intérieur ne soit pas un point faible, en travaillant d'autres choses."
Anke De Mondt, Vreny Van Driel ou Jasmina Rosseel y veilleront.
Pour sa première expérience comme head coach à la tête de KaBo, Gerrit Driessens sait qu'il a beaucoup de pain sur la planche. "KaBo, c'est un nouveau coach, six nouvelles joueuses, un autre style, une autre façon de travailler. Il y a toujours eu de fortes intérieures dans la raquette, aujourd'hui notre équipe est plus mobile, et nos deux intérieures, An Boel et Latoya Drake font un très bon boulot, mais elles devront être au top à chaque fois et nous ne pourrons nous permettre d'avoir un jour sans dans ce domaine. Nous ne seront pas compétitifs dans ce secteur du jeu par rapport à d'autres équipes. D'un autre côté, elles sont aussi capable de s'écarter de la raquette pour ouvrir le jeu et donner de l'espace. Notre basket sera plus rythmé et plus rapide avec de bonnes shooteuses. On veut arriver à ce que ce jeu intérieur ne soit pas un point faible, en travaillant d'autres choses."
Anke De Mondt, Vreny Van Driel ou Jasmina Rosseel y veilleront.
De la patience et rendez-vous dans trois mois
Jana Raman s'offre un nouveau défi après de longues années à Waregem
Lucide et réaliste, Gerrit Driessens veut apporter son enthousiasme et une façon de fonctionner qu'il espère couronnée de succès avec un groupe avide de montrer aussi que sa place est toujours dans le top 3 de notre championnat. LaToya Drake est arrivée du Luxembourg après avoir conquis le doublé Coupe-Championnat avec Crack Blue Cats Ieper, on s'en souvient. L'Américaine retrouve ainsi Jasmina Rosseel. La jeune Serena Lynn-Geldof a aussi débarqué de SKW et avec An Boel, la plus fidèle des intérieures anveroises, KaBo s'apprête à souffrir dans la raquette, mais veut développer d'autres atouts, à l'image de l'arrivée de Jana Raman (Declercq Stortbeton Waregem) en périphérie. Ellen Lauwers et Karen Hendrickx sont arrivées de Basket Willebroek et Jolien Wouters (Lummen) revient enfin goûter à la D1.
Pour arriver à ses fins, il faudra de la patience à la formation de Gerrit Driessens, d'autant qu'à KaBo, ce sont 4 entraînements par semaine, "j'ai 2-3 étudiantes, mais toutes mes autres joueuses travaillent. L'on sait que cela sera difficile, surtout au début avec un programme qui comprend Waregem, Namur, SKW, Braine deux semaines après. Nous serons prêts, mais nous savons déjà qu'il y aura encore beaucoup de travail, ce qui ne nous donne en fait pas une pression excessive, nous n'avons rien à perdre en réalité. Dans trois mois, ce sera différent. Il y a beaucoup de choses nouvelles que nous avons essayé d'implanter durant la préparation. Et pour commencer à bien faire cela, nous avons choisi des matches plus à notre portée, et pas contre des équipes pro françaises ou allemandes, comme Waregem et Braine l'ont fait. Nous avons dès lors du retard par rapport à ces équipes, on le sait, mais je voulais d'abord installer la confiance chez nous. A terme l'objectif est le top 5. Il y a Braine, c'est sûr, Namur, Waregem, à l'heure d'aujourd'hui, et puis nous 4e ou 5e".
Pour arriver à ses fins, il faudra de la patience à la formation de Gerrit Driessens, d'autant qu'à KaBo, ce sont 4 entraînements par semaine, "j'ai 2-3 étudiantes, mais toutes mes autres joueuses travaillent. L'on sait que cela sera difficile, surtout au début avec un programme qui comprend Waregem, Namur, SKW, Braine deux semaines après. Nous serons prêts, mais nous savons déjà qu'il y aura encore beaucoup de travail, ce qui ne nous donne en fait pas une pression excessive, nous n'avons rien à perdre en réalité. Dans trois mois, ce sera différent. Il y a beaucoup de choses nouvelles que nous avons essayé d'implanter durant la préparation. Et pour commencer à bien faire cela, nous avons choisi des matches plus à notre portée, et pas contre des équipes pro françaises ou allemandes, comme Waregem et Braine l'ont fait. Nous avons dès lors du retard par rapport à ces équipes, on le sait, mais je voulais d'abord installer la confiance chez nous. A terme l'objectif est le top 5. Il y a Braine, c'est sûr, Namur, Waregem, à l'heure d'aujourd'hui, et puis nous 4e ou 5e".
Pas à pas donc pour Kangoeroes-Boom qui devra se farcir déjà aussi, en principe car les Flandriennes doivent se rendre à Tintigny dimanche pour le premier tour, Declercq Stortbeton Waregem en 8es de finale de la Coupe de Belgique.
Un début de saison donc particulièrement difficile pour KaBo qui veut se laisser le temps d'imposer son nouveau style plus rapide, plus mobile et qui promet d'être spectaculaire quand les shoots rentreront.
Un début de saison donc particulièrement difficile pour KaBo qui veut se laisser le temps d'imposer son nouveau style plus rapide, plus mobile et qui promet d'être spectaculaire quand les shoots rentreront.