Basketfeminin.com
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
Made in Belgium

Saison 2014/2015 - Fleurus, le néo-promu veut saisir sa chance

Une récompense d'enfin jouer au sein de l'élite pour Erik Cleymans et ses filles


Le néo-promu, le premier au sein de l'élite depuis de trop longues années, veut saisir la chance qui lui est donnée de côtoyer les équipes de division I. Le CEP Fleurus sait que cela ne sera pas facile, mais veut y goûter.



En haut, de gauche à droite: Erik Cleymans (coach), Jean-Luc Mahaux (team manager), Lisa Mukeba, Andrijana Vasovic (Ser), Jérôme Deraedt (assistant), Katalin Kurtosi (Hon), Cyrielle Mahaux, Thierry Foerster (manager). En bas, de gauche à droite: Jessica Polizzoto, Manon Carlisi, Loise Foerster, Charline Vandenberghe, Camille Gamache, Laetitia Waterlot (photo: CEPFleurus/G.Gamache)
En haut, de gauche à droite: Erik Cleymans (coach), Jean-Luc Mahaux (team manager), Lisa Mukeba, Andrijana Vasovic (Ser), Jérôme Deraedt (assistant), Katalin Kurtosi (Hon), Cyrielle Mahaux, Thierry Foerster (manager). En bas, de gauche à droite: Jessica Polizzoto, Manon Carlisi, Loise Foerster, Charline Vandenberghe, Camille Gamache, Laetitia Waterlot (photo: CEPFleurus/G.Gamache)
Fleurus s'apprête à faire son entrée au sein de l'élite en recevant vendredi soir une formation de Sint-Katelijne-Waver dans un match "très compliqué" à gérer selon Erik Cleymans, son coach, très heureux, pour lui et ses joueuses de goûter à la division I. "C'est une récompense en effet pour le club et les joueuses qui oeuvrent et travaillent depuis plusieurs années depuis les jeunes, en R2 puis en R1, en jouant toujours le top. Comme coach aussi, je suis ravi de se voir offrir une chance de jouer en D1 et de côtoyer les meilleures équipes de Belgique. Maintenant, nous savons très bien que cela sera difficile, même si l'équipe dispose d'une énorme marge de progression par la force des choses avec toutefois une inconnue, nous ne savons pas où se situe exactement la limite des filles."

Un manque de gabarits et d'expérience

Erik Cleymans (photo: EdA, l'Avenir.net), un nouveau coach en D1
Erik Cleymans (photo: EdA, l'Avenir.net), un nouveau coach en D1
"C'est une équipe très jeunes, sans expérience, même si Loise Foerster et Cyrielle Mahaux ont un peu goûté à la D1 en passant par Braine, mais j'ai un groupe qui ne peut pas puiser non plus de l'expérience dans des sélections nationales de jeunes. Ce sont toutes des jeunes du cru, et il était important de les encadrer. Nous avons eu la chance d'attirer sans trop faire de frais, une fille comme Katalin Kurtosi qui va pouvoir justement faire part de son expérience, bien nécessaire et d'une joueuse comme Andrijana Vasovic, qui fut meilleure marqueuse du championnat il y a deux ans avec Houthalen, qui n'a pas beaucoup joué ensuite à Namur vu sa grossesses et quelques problèmes physiques. Il lui faudra un peu de temps pour bien se remettre dans le bain, mais d'un autre elle a envie de se remontrer, de se remettre à niveau et de se montre pour l'extérieur aussi. Elle est évidemment très précieuse sur le plan offensif pour nous permettre de scorer".

Avec en effet l'arrivée de Katalin Kurtösi (ex-Spirou Monceau et Castors Braine) et Andrijana Vasovic (ex-Houthalen et Belfius Namur), le CEP Fleurus espère pouvoir profiter de leur expérience en division I, mais pour Erik Cleymans, il manque, idéalement, encore un élément.

Tout objectif d'un club qui monte est d'abord de se maintenir

(photo: CEPFleurus/G.Gamache)
(photo: CEPFleurus/G.Gamache)
"Ma plus grande perte c'est Amandine Halin", reprend l'ancien international de divison I. "C'est une des joueuses clés sur lesquelle je comptais sur le plan de l'expérience en D1, de son physique aussi. Pour des raisons personnelles, elle a décidé de ne pas prendre part à l'aventure. Assez tard pour nous, car cela ne nous permet pas dans un premier temps de la remplacer par une belge. Alors, moi, oui en tant que coach, je veux un renfort, parce que l'on est tout juste à l'aile et même en-dessous, on dispose de petits gabarits, qui auront parfois du mal à rivaliser avec leurs adversaires des équipes du top. Et imaginons maintenant que je perd ne fut -ce qu'une joueuse, c'est un coup très dur pour moi. On verra ce qui est possible, et rien ne dit que cela va nous garantir une meilleure place". Vendredi (20h45), le CEP Fleurus - qui joue traditionnellement le vendredi soir à domicile - ouvrira le feu contre Sint-Katelijne-Waver, une formation malinoise qui travaille aussi ses jeunes, un exemple à suivre.

"On commence par SKW, un match compliqué, parce que même si c'est une équipe jeune, elle dispose de cette expérience que je rêve d'avoir et dispose d'une des meilleurs ailères en Belgique avec Sara Leemans. Il y a beaucoup d'attente pour ce match, c'est normal, pour le premier match en division 1, à domicile, chez nous tout le monde voudrait nous voir gagner, mais il faudra être vraiment constant durant 90 minutes pour avoir une chance. On s'entraîne 3 fois par semaine, c'est difficile de faire plus, pour nos étudiantes, pour moi avec mon boulot. Derrière les meilleures en D1, on veut pouvoir rivaliser entre la 6e et la 12e place, car l'objectif de tout club qui monte est de se maintenir la première année. Quoiqu'il arrive on veut profiter de cette chance qui nous est offerte pour progresser aux côtés des clubs de division I. Il y a une grosse marge de progression, point de vue individuel, point de vue physique pur, point de vue développement, on verra quelle limite chacune peut atteindre".

(photo: CEPFleurus/G.Gamache)
(photo: CEPFleurus/G.Gamache)


Vendredi 26 Septembre 2014