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Made in Belgium

Belfius Namur s'inquiète pour Julie Wojta

L'Américaine souffre d'une fracture de fatigue


Sébastien Dufour espérait pouvoir au moins disposer de 8 joueuses de son noyau A pour terminer la saison, le coach namurois se retrouve avec 6 d'entre elles et s'inquiète pour Julie Wojta, victime d'une fracture de stress au pied.



L'absence de Julie Wojta samedi face à Jeugd Gentson n'a pas empêché Belfius Namur de copieusement dominer les Gantoises avec un passage à la pause à 45-10 qui situe la différence de niveau dans notre compétition entre la première et la seconde moitié du tableau. Le coach namurois aura pu aussi faire à nouveau tourner son effectif puisant largement dans son banc pour terminer sur un 85 à 43 qui ne souffre d'aucune discussion.

Sebastien Dufour n'en était pas moins inquiet. A juste titre. Son Américaine, Julie Wojta souffre d'une fracture de stress. "Elle a passé encore une scintigraphie aujourd'hui (lundi) et des examens complémentaires seront encore pris pour ensuite discuter en interne avec le président", a expliqué le coach namurois, leader du championnat. "La fissure au pied au 5e métatarse est claire. Donc, nous sommes inquiets. Pour la joueuse d'abord, pour l'équipe ensuite. J'espérais disposer d'au moins 8 joueuses, je me retrouve à 6. Et si l'indisponibilité de Julie Wojta se chiffre à 6 semaines, cela nous amène au dernier match de la phase classique contre Waregem. Il lui faudrait retrouver le rythme ensuite. C'est compliqué et inquiétant. Regardez Sacha Massot, qui souffre du même mal et qui est longtemps sur la touche."

Lummen en gala face à Belfius Namur

Selon les définitions, la fracture de fatigue ou la fracture de stress est le résultat d’une activité physique intensive. Il ne s’agit pas d’une fracture classique comme celle qui peut survenir à la suite d’un choc violent, mais plutôt d’une petite fissure de l’os provoquée par des contraintes importantes et répétée.

L'indisponibilité peut varier de 1 à 2 mois, le temps de la guérison. Mais la fracture de stress est très difficile à déceler. La douleur est le premier signal d'alerte. "C'est sûr que cela ne date pas d'aujourd'hui", reprend Sébastien Dufour, "et Julie n'est pas du genre à se plaindre au moindre mal. Maintenant, c'est effectivement difficile de prendre une décision. Nous allons en discuter avec le président. Est-ce qu'il est envisageable de recruter quelqu'un comme pigiste ? Nous allons en parler."

Si le mal s'aggrave et qu'une opération est nécessaire, l'indisponibilité se monterait à 6 mois. Il faut donc être extrêmement prudent. Sébastien Dufour ne compte pas visiblement non plus sur Andrijana Vasovic. "C'est à dire qu'elle a rechuté à l'entraînement. Mon rêve de finir l'année avec 8 joueuses pro semble s'envoler. Cela dit, nous avons un noyau compétitif, cela c'est certain. Nous avons notre lot, mais nous ne sommes pas à l'abri d'un nouveau contre-temps."

Samedi en Coupe de Belgique, Belfius Namur se rend à Lummen (20h30), le dernier rescapé de L1, pour les quarts de finale (match unique).


Lundi 27 Janvier 2014