All Stars Game

A 29 ans, Sandra Le Dréan est devenu l’un des piliers de l’équipe de France et de Valenciennes Olympic. L’ailière bretonne a pu apprécier ses deux jours passés au All Star Game avant de se concentrer sur le restant de la saison qui passera par le Final Four de l’Euroligue, les objectifs en France et en septembre sur le championnat du monde au Brésil avec les Bleues.

« C’est un initiative vraiment super sympa ce All Star. Il faut qu’un maximum soit fait pour le basket féminin et continuer toutes ces actions de promotion. On le mérite vraiment, on s’investit tout autant dans notre sport et on doit attirer l’attention. En tant que femme et que sportive, il est très important d’être reconnue. Pour ce qui est du Final Four, la surprise est peut-être plus grande pour les observateurs extérieurs de nous voir dans le dernier carré que pour nous mêmes. Nous connaissons notre valeur et nous savions que toute le travail effectué depuis le début de saison allait porter ses fruits. Ce ne fut pas facile, car il y a eu beaucoup de changements avec le départ de certaines joueuses. Il a fallu retravailler derrière, reconstruire. Alors retrouver le Final Four, c’est vraiment super. Il fallait prendre ses marques et la progression a été constante."

"Maintenant, on ne sait jamais, à Brno, contre Brno ce sera très difficile, c’est évident, mais l’envie est là et la motivation est énorme. Sur un match tout est possible. Valenciennes a toujours placé ses objectifs très haut, alors oui, l’Euroligue est un objectif, mais le championnat de France l’est tout autant. Nous voulons conserver notre titre, nous voulons reconquérir la Coupe de France perdue l’an dernier, et gagner le tournoi de la Fédération."

B[Sandra Le Dréan]b est forcément très bien placée pour donner un avis sur le nouveau coach de l’équipe nationale belge qu’elle juge « rigoureux, humain et travailleur. Cela fait six ans que je travaille avec Laurent Buffard. Forcément, si cela ne convenait pas, je serais déjà partie. C’est quelqu’un de très compétent, il connaît très bien le basket et, humainement, c’est quelqu’un de génial. Il sait faire la part des choses entre le sport et la personne humaine. Il est très ouvert. Il nous parle beaucoup et nous donne beaucoup de confiance. Bien sûr que c’est quelqu’un de très exigeant, rigoureux, mais à ce niveau qui ne l’est pas. Chacun sait que pour arriver au plus haut niveau, pour gagner, il faut savoir se faire mal et le niveau d’exigence va de pair. Pour récolter des victoires, il faut pouvoir accepter de donner beaucoup de soi-même.

Alors qu’elle aura 34 ans le 14 mai prochain, Jurgita Streimikyte s’apprête à disputer la saison prochaine sa dernière année de compétition. Encore un an et puis Jurga raccrochera les baskets avec derrière elle une fantastique carrière. Il ne lui manquera pour ainsi dire q’une victoire en Euroligue alors qu’elle s’apprête à disputer son 5-ème Final Four. Cette ailière forte lituanienne d’1m90 aura bouclé la boucle avec Vilnius où elle a commencé en 92-93. Après une saison à Kaunas en 93-94, elle rejoint l’US Valenciennes-Orchies. En 99, ce sont trois saisons qui l’attendent à Côme. Sopron l’accueille en 2003-2004 et puis c’est le retour à Vilnius pour Jurgita Streimikyte, championne d’Europe avec la Lituanie en 1997 en Hongrie précisément.

«Nous avons passé deux jours extraordinaires pour ce All Star. On a pu passer du temps avec des filles que l’on connaît forcément pour les croiser dans les compétitions européennes, mais pas spécialement plus que cela. C’était très amusant. On entendait parler anglais, français, russe, espagnol. C’était court finalement, mais vraiment super. »

Pour son cinquième Final Four, Vilnius est allé chercher sa place dans une épique belle à Pecs. Face à Samara, la tâche des Lituaniennes en demi-finales s’avêrera bien entendu délicate devant les tenantes du titre.

« Ce sera très difficile bien entendu. Notre présence dans les quatre derniers n’est pas vraiment une surprise. Vilnius travaille dur depuis de nombreuses années et c’est le fruit d’un travail de longue haleine. Je suis contente d’y apporter quelque chose. Il y a la fois de la jeunesse et de l’expérience. Nous avons eu quelques hauts et bas cette saison, mais venir gagner ici à Pecs en match d’appui en quart de finale, cela veut dire quelque chose quand même. C’est sûr que la demi-finale contre Samara sera compliquée. C’est une équipe un cran au-dessus de nous qui rassemble des joueuses extraordinaires, il suffit de regarder qui est ici et quand vous voyez Stepanova… Pour moi, c’est une grande fierté de pouvoir jouer le Final Four pour mon pays, pour mon club. Je ne l’ai jamais gagnée encore. Ce sera mon 5-ème Final Four, deux fois avec Valenciennes, une fois avec Côme et une fois avec Vilnius. J’ai déjà été 2e, 3e et 4e. Ensuite ce sera ma dernière année. Encore une saison et j’arrête. C’est décidé. Je commence à être un peu fatiguée. J’ai 34 ans, cela devient difficile. Mais j’aimerais rester dans le milieu pour apporter quelque chose aux plus jeunes ».

Pour le coach russe de Samara, la dernière ligne droite de la saison s’annonce stressante. Programmé pour tout gagner, les championnes d’Europe devront pourtant faire des choix. A moins que l’incroyable armada du club russe ne rafle tout sur son passage, mais la concurrence est féroce, tant en Europe qu’en Russie. Avant ce mois de tous les dangers pour le coach de l’équipe nationale russe, Igor Grudin a pu profiter pleinement de deux jours sans stress au All Star Game.

I[« Ce All Star est une très bonne idée. Pour tous les gens qui aiment le basket et qui travaille pour ce sport toute la saison. Il était très important que ce match soit télévisé. Il y a eu quelques actions spectaculaires dans la partie comme le dunk de Maria bien sûr. Preuve que le basket féminin peut aussi être spectaculaire. Le jeu a en tous les cas beaucoup évolué ces dernières années. Il faut que l’on en parle, surtout à la TV, c’est vraiment très important et que toute le monde s’y mette. Je trouve un peu dommage que des Américaines comme Griffith, Bird ou Taurasi, n’aient pas été ici de même que Suzy Batkovic, »

I[« Pour le Final Four, ce sera difficile c’est certain. Cela se joue à Brno, mais nous progressons très bien depuis le début de saison. Nous serons à 100 pc. Notre objectif est bien entendu de conserver notre titre de champion d’Europe et nous voulons gagner le championnat de Russie, c’est très important pour nous. La Coupe passe en troisième lieu car ce sont les 22 et 23 mars, à une semaine du Final Four, nous ne prendrons pas de risques.
Notre équipe rassemble beaucoup de très grandes joueuses. Ce sont toutes des grandes stars et toutes d’excellentes joueuses, mais ce n’est pas facile de mettre tout le monde ensemble. Elles veulent toutes jouer et quand c’est un peu moins le cas, elles ne sont pas contentes, mais c’est normal]i ».

Le mythique coach de Pecs était aussi en charge, avec le Russe Igor Grudin de la sélection européenne. Qualifié deux fois de suite pour le Final Four de l’Euroligue, Pecs a cette fois du débarquer aux portes de la finale à quatre, surpris par Vilnius chez lui en match d’appui des quarts de finale. Il avoue sa fierté d’avoir participé à ce All Star Game.

« Pour moi, le basket, c’est toute ma vie. Alors vous imaginez quel plaisir et quel honneur m’animent aujourd’hui. C’est une super initiative pour le basket féminin. Et je suis très fier de pouvoir être l’un des coaches. C’est déjà spécial parce que c’est la première édition. Et d’autant plus encore qu’elle se déroule chez moi à Pecs. C’était vraiment fantastique. J’espère qu’il y en aura encore après et que je le vivrai toujours.

Nous avons été très déçu par l’élimination bien entendu. Cela s’est joué sur un panier, à très peu de choses. Dalma Ivanyi était blessé, Vickie Johnson n’était pas là pour le match d’appui, cela nous a été très préjudiciable. Je le répète, le basket c’est toute ma vie, alors bien sûr, j’étais très triste, ce n’est pas une tragédie bien sûr, car ce n’est qu’un jeu, mais ce jeu c’est toute ma vie. D’un autre côté, avec le budget que nous avons, c’eût été une bonne blague de figurer pour la troisième fois d’affilée au Final Four.

Pour ce qui est de donner un favori pour le Final Four pour l’Euroligue du 31 mars au 2 avril à Brno, Laszlo Ratgeber ne se mouille pas le moins du monde : « c’est 25 % chacun ! »

Eva Viteckova, 24 ans, 1m90
Tchéquie, ailière, Brno
C'est l'un des plus pur produit de l'école tchèque. De la taille, de la vitesse, de l'adresse, elle est devenue championne d'Europe avec la Tchéquie lors de l'Euro-2005 et vient d'être élue joueuse de l'année dans son pays. Battue par Samara en finale de l'Euroligue l'an dernier, elle rêve de revanche dans trois semaines... à Brno cette fois. A Brno depuis l'an 2000, elle affiche régulièrement près de 15 pts de moyenne en Euroligue cette saison, elle fut aussi vice-championne d'Europe à l'Euro en Grèce et a pris part aussi déjà à la phase finale de l'édition 2001.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Ann Wauters, 25 ans, 1m95
Belgique, intérieure, Samara
A 17 ans, Ann Wauters quitte la Belgique pour rejoindre les Etats-Unis. Elle ne franchira pourtant pas de suite l'Atlantique, Valenciennes la garde chez elle durant 7 saisons avec au bout du compte deux Euroligues en poche. Quadruple joueuse européenne de l'année au referendum de La Gazzetta dello Sport, elle va disputer son sixième Final Four d'affilée. Championne d'Europe pour la 3e fois la saison dernière avec Samara cette fois, elle a guidé la Belgique à la 6e place de l'Euro-2003 en Grèce. Draftée en numéro 1 en WNBA à Cleveland puis passée ensuite dans les rangs de New York Liberty, elle a joué un été en Corée. Une expérience qu'elle va renouveler cet été avant de défendre les couleurs de l'équipe nationale désormais guidée par son ancien coach à Valenciennes, Laurent Buffard, pour les qualifications de l'Euro-2007.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Francisca Zara, 29 ans, 1m77
Italie, meneuse, Naples
Brillante meneuse, Zara demeure l'une des meilleures au classement des assists en Euroligue (5,2 cette saison) et affiche régulièrement un double chiffre à son compteur offensif. Elle a fait ses débuts en Euroligue en 1998, et est l'une des deux joueuses italiennes à fréquenter les salles de WNBA. Zara défendait les couleurs de Seattle Storm l'été dernier. Membre incontournable de l'équipe nationale italienne, elle s'impatiente de disputer l'Euro-2007 sur ses terres.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Agnieszka Bibrzycka, 23 ans, 1m84
Pologne, ailière, Gdynia
Infaillible au-delà des 6m25, elle a été élue joueuse européenne de l'année en 2003 et a connu un saison de rêve la même année avec Gdynia. La même année, elle affiche 16,1 pt et 5 rbds par match à l'Euro-2003 où elle prend une grosse part dans la quatrième place de la Pologne. Avec près de 50 % de réussite dans ses tirs à 3 pts, Bibrzycka a récolté la 5-ème place au premier referendum de la joueuse FIBA de l'année. Elle a pris part à la phase finale de l'Euro-2005 en Turquie.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Elisa Aguilar, 29 ans, 1m72
Espagne, meneuse, Valence
La meneuse de Valence a pris le relais de Valdemoro en tant que leader de la formation valencienne dont elle défend les couleurs depuis quatre saisons. Déroutante, Elisa Aguilar affiche 11,3 pts de moyenne en Euroligue et membre à part entière de l'équipe nationale espagnole, elle a disputé les phases finales de l'Euro 1997, 2001 et 2005 où elle accrochait à son cou la médaille de bronze.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Dalma Ivanyi, 30 ans, 1m75
Hongrie, meneuse, Pecs
Dalma Ivanyi est l'âme et le coeur de son club, Pecs, et de l'équipe nationale hongroise. Deux fois d'affilée au Final Four de l'Euroligue, la géniale meneuse distille les assists à n'en plus finir (5,7 par match cette saison, pour 6,1 rebonds malgré sa taille). Après deux étés sans WNBA (San Antonio Silver Stars), elle va à nouveau jouer outre-atlantique. Elle a guidé la Hongrie en phase finale de trois Euro: 1997, 2001 et 2003.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Sandra Le Dréan, 28 ans, 1m86
France, ailière, Valenciennes
Depuis six ans sous les ordres de Laurent Buffard, Sandra Le Dréan est devenue l'un des cadres de Valenciennes et de l'équipe nationale française. Native de Rennes, elle a gagné l'Euroligue avec Valenciennes et planta 11,1 pts lors de l'Euro-2005 pour la France (5e), deuxième marqueuse des Tricolores. En Grèce déjà en 2005, elle affichait une moyenne de 12 points.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Jurgita Streimikyte, 33 ans, 1m90
Lituanie, Ailière, Vilnius
Jurgita Streimikyte s'apprête à disputer son cinquième Final Four de l'Euroligue, le second avec Vilnius. En 1998, elle plante 16 points par match au championnat du monde, soit à peine moins qu'à l'Euro 1997 (19,5 pts/m). De Valenciennes à Côme, elle a disputé trois étés outre-atlantique avec Indiana Fever en WNBA. Elle prendra sa retraite la saison prochaine.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Laia Palau, 26 ans, 1m78
Espagne, ailière, Bourges
Laia Palau fut médaillée de bronze avec l'Espagne à l'Euro-2005, un an après un spectaculaire trois points "on the buzzer" lors du match d'ouverture face à la Tchéquie lors des jeux Olympiques d'Athènes renvoyant les deux équipes en prolongation. Depuis deux saisons à Bourges, Laia Palau, dynamique en diable et d'une vivacité déroutante, collectionne les best scores à 20 points ou plus à plusieurs reprises en Euroligue.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Amaya Valdemoro, 29 ans, 1m83
Espagne, ailière, Samara
Emblématique ailière de la sélection espagnole, Amaya Valdemoro a rejoint Samara cette saison après avoir fait les beaux jours de Valence. Avec 21,6pts de moyenne, elle a permis à l'Espagne de décrocher le bronze à l'Euro-2005 en Turquie, synonyme de championnat du monde au Brésil en septembre prochain, deux ans après avoir aussi obtenu la 3e place en Grèce à l'Euro, synonyme d'un billet pour les jeux Olympiques d'Athènes. Son premier grand évènement international fut le championnat d'Europe cadettes en 1993. Elle a porté la flamme olympique dans les rues de Madrid, sur le chemin d'Athènes.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Elodie Godin, 20 ans, 1m90
France, intérieure, Bourges
Médaillée de bronze avec la France au Mondial des moins de 20 ans en Croatie, Elodie Godin a fait ses débuts en équipe de France à 18 ans disputant l'Euro en Grèce (5e), elle était toujours la benjamine du groupe lors de l'Euro en Turquie (5e). Issue du Centre de Formation de Toulouse où elle a atterri à 15 ans, 5 ans après avoir commencé le basket, elle possède avec Bourges une moyenne de 10,5 pts et 9 rbds en Euroligue cette saison.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Maria Stepanova, 27 ans, 2m02
Russe, intérieure, Samara
Elue première joueuse européenne FIBA de l'année 2005, elle fut championne d'Europe avec la Russie en Grèce en 2003, médaillée de bronze aux JO d'Athènes en 2004, vice-championne d'Europe en Turquie en 2005 où elle fut désignée MVP. De 1998 à 2001, elle a porté les couleurs de Phoenix Mercury en WNBA. Elle a commencé le basket à 10 ans et a remporté l'Euroligue la saison dernière avec Samara.
Photo: FIBA Europe/Castoria

Les statistiques complètes

l[17h45 : l’échauffement bat son plein. La sélection européenne, coachée par Laszlo Ratgeber et Igor Groudin, est au grand complet, même si Amaya Valdemoro, blessée à l’épaule, fait juste acte de présence. L’Américaine Yolanda Griffith, les Australiennes Penny Taylor (contracture) et Suzy Batkovic (malade) manquent à l’appel du côté du Reste du Monde. B[Laurent Buffard]b et Natalja Hejkova voient arriver en dernière minute Rachill Robinson et Allyson Hardy. La Brésilienne Alessandra Dos Santos a, elle aussi, rejoint le groupe.]l

• 17h50 : Ilona Korstine prend place dans la tribune de la presse télévisée comme consultante. La rencontre est retransmise en direct sur Sport 1 en Hongrie et en Tchéquie et sur NTV en Russie.

• 17h54 : Laszlo Ratgeber, Dalma Ivanyi et Vickie Johnson sont ovationnés durant la présentation. Normal, le coach et les deux fers de lance de Pecs jouent à domicile. Le Lauber Dezso Sport Hall de Pecs n’est pas plein, il y a environ 3.000 personnes, mais les supporters de Pecs ont été soumis à rude épreuve ces dernières semaines avec, tant en 8e de finale qu’en quarts de finale de l’Euroligue, deux rencontres avec le match d’appui. Et puis dimanche, c’est le choc au sommet du championnat entre Pecs de Laszlo Ratgeber et Sopron de Natalja Hejkova.

• 17h55 : L’hymne hongrois puis l’hymne de l’Union européenne est chantée a capella. Magnifique.

l[18h00 : Trois arbitres féminins, Maria Argiru (Grè), Jelena Chernova (Rus) et Jasmina Tatics (SeM) (photo: FIBA Europe/Castoria) donnent le coup d’envoi du premier All Stars Game de l’Euroligue féminine. B[Dalma Ivanyi]b, Maria Stepanova, Ann Wauters, Agnieszka Bibrzycka et Eva Viteckova composent le 5 de base européen, Anna De Forge, Vickie Johnson, Delisha Milton-Jones, Katie Douglas et Rebekkah Brunson, celui du Reste du Monde.]l

• 2'00: Dalma Ivanyi, arborant un impressionnant bandage au coude gauche, quitte le terrain, elle avait tenu à donner le coup d’envoi de la rencontre.

• 3’30 : le jeu s’arrête alors que Maria Stepanova a le ballon en main. La FIBA Europe, son président Vassili Vassilakopoulos et son secrétaire-général, Nar Zanolin lui remettent officiellement son trophée de Joueuse de l’Année FIBA, le premier du genre. i[(photo: FIBA Europe/Castoria)

• 5’00 : 13-6, fin du premier quart temps. L’Europe a pris l’ascendant dans la partie. Le Reste du monde caffouille un peu à l’image de Delisha Milton-Jones qui s’amuse pourtant bien. Au plus le ballon lui glisse des mains, au plus son sourire s’élargit.

• 10’00 : 19-18, le Reste du monde est revenu dans le parcours. La partie va s’équilibrer jusqu’à la pause. Les deux formations arborent un maillot près du corps. A mi-chemin entre le maillot moulant et le maillot traditionnel. Un short près du corps et un maillot court assez moulant aussi.

• 11’00 : Maria Stepanova file seule vers l’anneau, un murmure parcours la salle… elle réussit à moitié un demi-smash à deux mains. Ce n’est rien, la Russe prend ses repères. (photo: FIBA Europe/Castoria)

• 14’00 : Enfin le premier temps-mort de la partie. Les cheersgirls piaffaient d’impatience.

• 15’00 : 27-24

• 18’00 : Deuxième temps-mort, les cheersgirls n’ont pas eu le temps de se changer. Pas grave, on prolonge la durée du time-out.

l[Mi-temps : 37 à 34, place au concours à trois points. Shooting-contest : 3 ballons sur cinq positions à marquer en 45 secondes. L’ambiance monte, B[Katie Douglas]b (9 pts), Anna De Forge (7) pour le Reste du monde, Eva Viteckova (6), Agnieszka Bibrzycka (11) pour l’Europe, Albena Branzova (11) et Zsofia Fegyverneky (13) pour Pecs, le public s’amuse. Les deux meilleures s’affrontent un finale. Un barrage avec trois ballons en tête de raquette départage Branzova (1, puis 2) et Bibrzycka (1, puis 1) à la deuxième série. Zsofia Fegyverneky (photo: FIBA Europe/Castoria) gagne la finale (8) face à Branzova (7).]l

l[Deuxième mit-temps :: B[Sandra Le Dréan]b, Laia Palau, Elisa Aguilar, Maria Stepanova et Ann Wauters reprennent pour l’Europe, Anna De Forge, Vickie Johnson, Delisha Milton-Jones, Katie Douglas et Rebbekah Brunson, le même 5, pour le Reste du monde.]l

• 23’30 : Rebekkah Brunson tente un smash à son tour. Manqué.

l[25’00 : 54-40, l’Europe a clairement pris l’ascendant dans la partie. B[Sandra Le Dréan]b accélère les échanges.]l

• 30’00 : 65-48, fin du troisième quart temps, le Reste du monde a perdu son sourire, malgré les efforts d’une impresionnante Grace Daley i[(photo: FIBA Europe/Castoria).

• 34’00 : un assist superbe de Maria Stepanova permet à Ann Wauters de placer un tip in tout aussi magnifique.

• 35’00 : 76 à 59, Maria Stepanova intercepte la balle et file seule à l’anneau. Cette fois, ça y est. Propre, net et sans bavure, l’intérieure réussi son dunk à une main. Grandiose !

• 37’00 : Laszlo Ratgeber fait le show et jouer l’arbitre. Le public apprécie.

• 40’00 : 86 à 67, score final.

l[B[Maria Stepanova]b est élue MVP, Grace Daley, meilleure marqueuse, Rebekkah Brunson, meilleure rebondeuse, Laia Palau, meilleur assist et most ‘exciting’ player, Vicky Johnson, meilleure défenseuse. (photo: FIBA Europe/Castoria).]l

Deux jours durant, le All Stars Game déroule ses fastes pour la première fois dans l’histoire du basket féminin européen. Les joueuses de l’Euroligue et les sélectionnées sont arrivées au compte-goutte lundi soir à Budapest (Hongrie). Reçue le lendemain matin au Parlement hongrois, Dalma Ivanyi (photo: FIBA Europe/Castoria), la géniale meneuse de Pecs, a été mise à l’honneur. L’officialisation du logo et les discours officiels de lancement de la campagne « Year of women basketball » à l’Hotel Stadion de la capitale hongroise a lancé 18 mois de promotion du basket féminin. L’Europe, coachée par le Russe Igor Groudin et le Hongrois, régional de l’étape, Lazslo Ratgeber, et le Reste du Monde, avec à sa tête le Français Laurent Buffard et la Slovaque Natalja Hejkova, se sont entraînées en fin d’après-midi après la séance de photo prévue pour les medias. Direction ensuite Pecs, 3 heures de route plus tard dans le sud-ouest de la Hongrie, en car. Un entraînement pour chaque équipe a été donné mercredi matin dans la salle de Pecs.

Côté effectif, les Australiennes Suzy Batkovic et PennyTaylor et l'Américaine Nikki Teasley, souffrantes ou blessées, n'ont pu rejoindre le All Stars Game. Après le forfait de Yolanda Griffith, c'est l'emblématique joueuse brésilienne Alessandra Dos Santos qui a rallié l'équipe du Reste du Monde à Pecs. Diana Taurasi de son côté à rejoint l'équipe nationale américaine en tournée dans l'Est de l'Europe, à Sopron puis Gdynia. Rachill Robinson, 1m85, et Allyson Hardy, 1m67, ont ainsi rejoint la formation de Laurent Buffard et Natalja Hejkova.

Concours à trois points
Deux joueuses de l'équipe du Reste du monde, de l'Europe et Pecs participeront au concours à trois points à la mi-temps du All Stars Game.

La Tchèque, championne d'Europe et élue Joueuse de l'année en Tchéquie, Eva Viteckova (Brno) et la Polonaise Agnieszka Bibrzycka (Lotos Gdynia), les Américaines Katie Douglas (Vilnius) et Anna DeForge (Cracovie) ainsi que les joueuse de Pecs, Zsofia Fegyverneky et Albena Branzova devront se mesurer au-delà des 6m25. Les joueuses ont 45 secondes pour shooter à trois reprises à cinq positions. Les deux plus adroites se retrouvent dans un face à face en finale.

On TV
Le All Stars Game sera retransmis en direct sur trois chaînes de télévision. Sport 1 en Hongrie, Sport 1 en Tchéquie et NTV en Russie. Des extraits seront ensuite proposés sur le site de la FIBA Europe

B[Esther Wender]b, néerlandaise, est le ‘project manager’ de l’année du basket féminin à la FIBA Europe. Cette intérieure d’1m96 a joué pour l’équipe nationale des Pays-Bas de 1985 à 1995 avec laquelle elle finit 6-ème de la phase finale de l’Euro-1989. Le meilleur résultat des Bataves. Après Den Helder, Wender effectue une carrière pro à Saragosse (Espagne). Après celle-ci, ce sont vers les relations publiques qu’elle se tourne et les Etats-Unis. Directrice d’évènements du NBA Streetball à Genève (Suisse), elle organisera l’exhibition du McDonalds à Londres (Angleterre) en 1995. Elle est employé les trois années qui suivent comme relations publiques de la NBA Europe jusqu’en 1999, et fait, à partir de la mi-1998, office de liaison avec la WNBA, suivant de près la première saison de New York Liberty. « C’était incroyable », se souvient la Néerlandaise. I[« Le Madison Square Garden était comble, 18.000 spectateurs pour un match de basket féminin. Je n’avais jamais vu cela. »]i

I[« Je vais rencontrer un maximum de monde pour expliquer le programme et les projets de la FIBA Europe pour ces 18 mois à venir et leur donner une meilleure idée des défis qui doivent être relevés » ]i, prévoit Esther Wender. « L’une des raisons majeures pouvant expliquer la différence de niveau entre les baskets européens se situe dans le développement des jeunes. Des pays comme la Russie et la Tchéquie, par exemple, ont un programme spécifique performant. Et il n’y a rien d’étonnant à les voir aussi compétitif. Tout part des jeunes. »

Attirer l’attention, promouvoir et valoriser le basket féminin, accroître le rôle des fédérations nationales (au nombre de 50) dans cette action « made in women », augmenter la médiatisation d’un sport qui en manque cruellement, surtout en matière de télévision, là où tout se joue désormais, développer plus encore les actions en faveur des jeunes, un domaine où la FIBA Europe estime à présent dépenser environ un million d’euros. Les objectifs sont larges et tout est bon en définitive pour braquer le projecteur sur les filles. La section Euroligue du site web de la FIBA enregistre, selon Esther Wender, près de 50 pc du nombre des visites. Neuf évènements majeurs occuperont la scène médiatique sur le plan du basket féminin en 2006, les six championnats d’Europe pour jeunes (division A et B), le Final Four de l’Euroligue à Brno (du 31 mars au 2 avril), la finale de l’Eurocoupe entre Aix-en-Provence (Fra) et le Spartak Moscou (Rus) et bien entendu le All Stars Game à Pecs qui a ouvert les festivités. Photo: Ilona Korstine - FIBA Europe/Castoria

8 mars, journée internationale de la femme. La FIBA Europe n’a pas choisi d’autres dates pour lancer en Hongrie, à Pecs, « son année » consacrée au basket féminin. Avec le All Star Game au programme, la FIBA Europe prévoit 18 mois d’actions et d’évènements destinées à promouvoir le basket féminin. Point d’orgue, le championnat d’Europe 2007 dans les Abruzzes, à Chieti, Italie au mois de septembre. Le nouveau logo de cette campagne a été officiellement dévoilé mardi à Budapest par Nar Zanolin, Esther Wender, la manager néerlandaise du projet, et la Russe Ilona Korstine, choisie comme figure ambassadrice promotionnelle. « Si l’on veut que l’attention soit portée sur le basket féminin, il faut que le basket féminin attire l’attention », a expliqué Esther Wender renvoyant au logo « aux couleurs très fashion ».

Ann Wauters a été plébiscitée pour participer au premier All Star Game européen le 8 mars prochain à Pecs en Hongrie, point de départ de l'année européenne du basket féminin décrètée par la FIBA Europe en marge de l'année mondiale de la femme. L'intérieure belge de Samara est l'une des 24 joueuses de l'Euroligue choisies par la FIBA Europe au même titre que l'intérieure américaine de Dexia Namur, Rebekkah Brunson.

La rencontre opposera l'Europe, coachée par le Russe Igor Groudine (Samara) et le Hongrois Laszlo Ratgeber (Pecs), au Reste du monde, coaché par le Français Laurent Buffard (Valenciennes), le nouveau coach de l'équipe nationale belge, et la Slovaque Natalia Hejkova (Sopron).

Les équipes

Europe
Meneuses: Dalma Ivanyi (Hon/Pecs), Elisa Agilar (Esp/Valence), Agnieszka Bibrzycka (Pol/Gdynia), Francesca Zara (Ita/Naples)
Ailières: Amaya Valdemoro (Esp/Samara), Laia Palau (Esp/Bourges), Jurgita Steimikyte (Lit/Vilnius), Sandra Le Dréan (Fra/Valenciennes), Eva Viteckova (Tch/Brno)
Intérieures: Maria Stepanova (Rus/Samara), Ann Wauters (BEL/Samara), Elodie Godin (Fra/Bourges)

Coach: Laszlo Ratgeber (Hon/Pecs), Igor Grudin (Rus/Samara)

Reste du monde
Meneuses: Vickie Johnson (USA/Pecs), Nikki Teasley (USA/Sopron), Anna De Forge (USA/Wisla Cracovie), Diana Taurasi (USA/Dynamo Moscou), Grace Daley (USA/Mondeville)
Ailières: Katie Douglas (USA/Vilnius), De Lisha Milton (USA/Brno), Yolanda Griffith (USA/Ekaterinburg), Penny Taylor (Aus/Schio), Rebekkah Brunson (USA/Dexia Namur)
Intérieures: Suzy Batkovic (Aus/Ekaterinburg), Janell Burse (USA/Prague)

Coach: Laurent Buffard (Fra/Valenciennes), Natalja Hejkova (Svq/Sopron)

Le premier All Stars Game de l'Euroligue féminine se tient le 8 mars à Pecs (Hongrie)