Tulikivi Deerlijk veut progresser d'une place

Tulikivi Deerlijk entame une saison un peu dans l'inconnu. Les Flandriennes se sont accrochées à l'élite après avoir longtemps hésité à franchir le pas de la L1. Non seulement, elles veulent y demeurer, mais monter aussi dans la hiérarchie, avec les moyens du bord.

"Nous sommes amateurs. Chacun travaille et se retrouve à l'entraînement trois fois par semaine", explique Wim Debbaut sur le chemin de l'entraînement après une journée de boulot. "Maintenant au-delà de ça, l'objectif est effectivement de rejoindre les play-off, de gagner une place par rapport à l'an dernier. Pour moi, c'est un peu l'inconnu, je suis nouveau dans le basket féminin, mais au vu de la préparation, j'ai l'impression que le courant passe bien et le groupe est tous les cas très volontaire et travaille dur."

Un groupe qui perdu des éléments, qui en a recruté d'autres pour une nouvelle ossature au final dont les possibilités sont encore difficile à évaluer. "Le groupe a certainement perdu en expérience avec les arrêts de Valerie Boydens et Tamara Van Respaille", analyse Wim Debbaut venu déjà en fin de saison dernière prendre contact avec sa nouvelle équipe. "L'équipe a aussi perdu un élément prometteur, avec Lisa Foucart. D'un autre côté, nous avons 4-5 recrues dont la motivation n'est plus à démontrer. Je trouve que nous avons un bon mix entre joueueses d'expérience et jeunes joueuses", souligne encore le coach flandrien qui peut compter sur le retour après maternité d'Evelien Maes.

Maaike Remmerie et Laura Mestdagh ont aussi quitté le groupe qu'ont rejoint un trio de Jeugd Gentson, Nele Poffyn, Isabelle Degels et Charlotte Naessens, ainsi que la jeune Alexandra Debruyne. Silke Storme a du digérer l'an dernier une opération des ligaments du genou. Avec Ann-Sophie Boucherie et Angèle Boucquey toujours au poste et Kim Snauwaert, l'effectif de Tulikivi Deerlijk tient la route. La fin de saison avait fait craindre le pire au niveau de l'équipe, mais les dirigeants flandriens avec Albert Van Poucke ont retroussé leur manche pour présenter une belle ossature, capable effectivement de jouer les trouble-fêtes, déjà à domicile.

"Reste que nous avons un début de championnat très difficile", fait remarquer Wim Debbaut. "Nous commençons par Namur (dimanche 11h15), nous allons à Monceau, nous recevons Castors Braine puis nous allons à Waregem. Logiquement, nous devons espérer un sur 4, car le top 4 est inaccessible, mais secrètement, j'espère un 2 sur 4. Prendre les gros bras en début de saison alors qu'ils sont aussi en préparation n'est pas mieux ou moins bien. J'aurais juste préféré éviter cet enchaînement, mais c'est comme ça, on va faire avec."