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Journal des transferts

Stéphanie Dubuc s'exile en Suisse

La meneuse couvinoise rejoint Neuchâtel Université



Stéphanie Dubuc évoluera la saison prochaine pour l'Université Neuchâtel. La meneuse couvinoise quitte la Belgique après une saison passée au Dexia Namur. A 24 ans, l'internationale namuroise estimait que c'était le bon moment.



Une saison et deux trophées pour Stéphanie Dubuc, puis direction la Suisse (photo: Ch. Béka/amaphoto.eu)
Une saison et deux trophées pour Stéphanie Dubuc, puis direction la Suisse (photo: Ch. Béka/amaphoto.eu)
Une saison et deux trophées pour Stéphanie Dubuc, puis direction la Suisse (photo: Ch. Béka/amaphoto.eu)
Une saison et deux trophées pour Stéphanie Dubuc, puis direction la Suisse (photo: Ch. Béka/amaphoto.eu)
Après avoir réalisé ses classes à Couvin, puis au Mosa Jambes et au Novia Munalux Namur, Stéphanie Dubuc a décroché le titre de champion et la Coupe de Belgique pour sa première - et seule donc - saison au Dexia Namur. Ce fut aussi le pas franchi vers le professionnalisme. Stéphanie Dubuc entend poursuivre dans cette voie, "et - à 24 ans - c'est le bon moment pour s'essayer à une aventure à l'étranger, d'autant que si je veux valoriser dans un plus ou moins proche avenir mon diplôme universitaire, il ne faut plus tarder", estime la meneuse couvinoise, licenciée en criminologie à l'UCL. D'autant aussi que les incertitudes planent à nouveau au-dessus du Hall O. Henry où Dexia Namur voit partir président, entraîneur et joueuses. Et avec Stéphanie Dubuc, c'est encore un talent francophone qui va trouver refuge en Suisse.

Thibaut Petit, Sophie Charlier, Nina Crélot, Noémie Mayombo, Stéphanie Slaviero ont tous transité par l'Université de Neuchâtel. Stéphanie Dubuc ne tombera dès lors pas en terre inconnue, même si Slaviero est revenue au Novia Munalux, que Nina Crélot jouera pour Point Chaud Sprimont la saison prochaine et que Sophie Charlier devrait émigrer vers un autre cercle helvétique. "C'est ce qui m'a plu aussi dans le challenge", explique l'internationale namuroise. "Je connais le coach pour l'avoir côtoyé en équipe nationale, on y parle français, le club est très bien organisé, avec deux entraînements par jour, je n'y perd pas au change par rapport au Dexia et, le plus important peut-être, le club a de l'ambition et joue la Coupe d'Europe. En outre, je pense vraiment que le niveau suisse n'a rien à envier au niveau belge." L'éternelle polémique sur le niveau du basket suisse a la dent dure. Quoiqu'il en soit, force est de constater que Neuchâtel Université peut sans problème jouer le top 3 en Belgique et son évolution n'est pas sans rappeler celle du BC Saint-Servais Namur à l'époque lorsque le président Pierre Olivier a porté le club sur la scène européenne, avec trophées nationaux en prime, 1.500 personnes dans la salle, une large médiatisation dans la presse locale et un engouement très enthousiasmant.

"J'ai passé une très belle saison au Dexia décrochant mes premiers trophées, mais il était temps de franchir le pas. Ce n'est pas très loin non plus et je pense que je m'adapterai très bien là-bas." Stéphanie Dubuc devrait rejoindre Neuchâtel Université (à égalité 1 à 1 avant la rencontre de vendredi en finale des play-off du Championnat helvétique face à Sierre) au mois d'août, après quelques apparitions avec l'équipe nationale où elle est désormais la plus âgée du groupe.


Jeudi 7 Mai 2009