SKW se rachète une saison

Reste que le coach flandrien ne se voilait pas la face ces dernières semaines, son équipe joue mal. Il y eut de meilleures choses mercredi face aux Malinoises, mais cela n’a pas suffit devant la défense malinoise. "Nous avons des joueuses de taille et nous ne parvenons malgré tout pas à marquer des paniers à l’intérieur", constatait Marc Foucart prêt à s’arracher les cheveux. "Nous avons bien manqué dix paniers en-dessous face à des joueuses plus petites. Et nous ne parvenons pas en outre à nous montrer très dangereux sur les shoots à distance". Avec un compteur offensif bloqué autour de la cinquantaine, il faut assurer une solide défense pour émerger au bout. De schémas défensifs, SKW en connaît un bout. Les Malinoises ont rassemblé toute leur énergie sur la Coupe de Belgique. "Entre un match de play-down à Sprimont et une ticket pour une finale contre Waregem, la concentration et la motivation sont toutes autres", avouait Ellen De Stoop. "Plusieurs mots d’ordre avaient été fixés: concentration, agressivité, rebond et vivacité. Tout le monde s’y est mis pour jouer un match intense. Nous étions concentrées d’un bout à l’autre et bien dans le match après un très bon départ. Ce fut très important pour faire douter Waregem."

"Pour moi l’une des clés de la rencontre aura été les 4 minutes de Lut De Meyer", furent les premiers mots d’Arvid Diels après la qualification. La jeune malinoise est en effet montée dans le dernier quart en pleine bataille des tranchées. "Elle a donné une très bonne défense, de base, à un moment où l’on en avait en avait besoin car je sentais une certaine fatigue," expliquait encore le coach malinois.

"En fin de première mi-temps, on a commencé à donner quelques signes de fatigue", ajoutait l’intérieure gantoise de SKW. "Quelques moments de déconcentration qui ont permis à Waregem de revenir. On a commis quelques fautes, quelques erreurs. Rien n’était encore fait, mais avec 4 pts et des joueuses comme Irina Medvedeva ou Nele Deyaert, deux trois points et c’était fini. Mais nous n’avons pas paniqué, même quand Waregem a pris l’avance. Je n’ai pas douté parce que nous étions bien dans le match dans notre tête. Nous sommes allées chercher la victoire avec notre tête et notre mental et nous sommes allées jusqu’au bout."

Un moment de doute a peut-être traverse l’esprit lorsque Daphne Van Dessel s’est pris un coup direct à la reprise. La meneuse malinoise, auteur de 24 points, était le moteur offensif de son équipe, "là, il a fallu gèrer", avoue le coach malinois, "mais je voudrais dire aussi que l’objectif était bien entendu de gagner, mais d’abord de jouer notre jeu avec un basket vif, enthousiaste et juste. Oui, je crois qu’on a joué juste."

Marc Foucart regrettait encore de son côté que ses filles n’aient pu trouver la bonne dynamique alternant un jeu intérieur et un ballon qui ressort pour des shoots à distance. "Il faut prendre sa place pour capter les rebonds, ne pas se faire bousculer", rappellera encore le coach flandrien à la veille de se déplacer à St-Servais samedi en menant malgré tout 1 à 0 dans une rencontre qui s’annonce musclé.

"Depuis le début de saison, la finale de Coupe chez les dames est fixée au 26 avril", a tenu à réagir fort opportunément Koen Umans, secrétaire-général de la VBL. "La Ligue (BLB) a fixé il y quelques jours la finale messieurs le 26 aussi sans concertation et ne s'est d'ailleurs pas préoccupé de la chose. Nous nous devions de déplacer la finale au dimanche dans son intérêt. Les partenaires ne comprennent déjà pas que les deux finales ne se jouent pas sur un même lieu, et en même temps, ce n'est pas défendable." L'heure (18 heures) doit encore être confirmée.