Mertens: 'On m'a planté un poignard dans le dos'

Décrié sans cesse, et publiquement, sur le choix de ces joueuses et sur sa tactique de match par les dirigeants eux-mêmes que ce soit dans les cafétaria, la presse ou sur le site officiel même du club, Benny Mertens aura au moins battu un record. Celui d’avoir tenu le plus longtemps sous la pression despotique de son Président. "Ce n’était pas vraiment une surprise", a confié Benny Mertens à notre confrère Rudy Van Bocxstaele. " Je le sentais venir déjà depuis quelques mois. D’un point de vue humain, je trouve très dommage que mon assistant-coach qui m’avait encore avoué le jour même (ndlr : de son éviction) qu’il n’était pas prêt d’endosser cette tâche,… l’a tout de même fait. A l’avenir, je ferai plus attention lorsque je devrai choisir un assistant. C’est la deuxième fois que je reçois un poignard dans le dos. Non pas que je vais maintenant me plaindre dans mon coin, car tout ce que j’ai fait jusqu’ici, personne ne peux me le reprendre. En un an et demi, nous avons tout de même décroché le titre de champion et la Coupe. C’est finalement la campagne en Coupe d’Europe qui m’a mis la corde au cou. Après quelques contre-performances, le Président a voulu aussi exercer son influence sur le plan sportif et comme coach, il est assez ennuyeux de n’avoir plus, à 100 %, toutes les cartes en mains. Les joueuses le savent aussi, mais je ne leur en veux pas. C’est un groupe fantastique et je n’ai rien à contre dire contre elles."

L'équipe nationale: nous verrons
A quelques heures de se qualifier pour les 8-èmes de finale de l’Euroligue, Dexia Namur a licencié son coach pour le remplacer par son assistant. Quels sont désormais les projets de Benny Mertens. "Dans l’immédiat, je vais continuer entre autres à travailler dans le domaine des jeunes, mais aussi consacrer plus de temps pour moi", avoue celui qui fut 3 fois champion de Belgique (et autant de Coupes) en tant que joueur avec Sunair Ostende. "Allez voir d’autres sports aussi et de temps en temps assister à un concert ou l’autre. Par la suite, je veux aussi pouvoir apprendre quelque chose dans d’autres disciplines comme le football, le tennis ou autres. Chaque sport est intéressant et instructif. En ce qui concerne le basket, l’étranger n’est exclu. J’ai de très bons contacts en France. Cela m’y plairait d’aller une fois y faire un tour. En ce qui concerne l’équipe nationale, il faut voir ce qu’envisage le nouveau management team. Nous verrons bien. Une chose est sûre : il faut un projet bien précis et si je prends part à quelque chose, ce sera pour une mission en profondeur. "


Magazine Mertens: 'On m'a planté un poignard dans le dos' Sous le titre "L’entraîneur national, Benny Mertens mis à la porte à Namur", Het Laatste Nieuws, dans son édition de mardi, revient – avec le principal intéressé sur l’évènement qui a ponctué le périple russe de Dexia Namur à Samara. La destitution d’un coach n’est jamais un épisode facile, dans la maison saint-servaitoise plus qu’ailleurs sans doute. B[Patrick Delsaux]b n’est désormais plus tout seul. Lui qui en décembre 2002 avait été le premier coach à ne pas aller au bout d’une saison à la tête des championnes de Belgique était cette fois de l’autre côté de la barrière. Décrié sans cesse, et publiquement, sur le choix de ces joueuses et sur sa tactique de match par les dirigeants eux-mêmes que ce soit dans les cafétaria, la presse ou sur le site officiel même du club, Benny Mertens aura au moins battu un record. Celui d’avoir tenu le plus longtemps sous la pression despotique de son Président. "Ce n’était pas vraiment une surprise", a confié Benny Mertens à notre confrère Rudy Van Bocxstaele. " Je le sentais venir déjà depuis quelques mois. D’un point de vue humain, je trouve très dommage que mon assistant-coach qui m’avait encore avoué le jour même (ndlr : de son éviction) qu’il n’était pas prêt d’endosser cette tâche,… l’a tout de même fait. A l’avenir, je ferai plus attention lorsque je devrai choisir un assistant. C’est la deuxième fois que je reçois un poignard dans le dos. Non pas que je vais maintenant me plaindre dans mon coin, car tout ce que j’ai fait jusqu’ici, personne ne peux me le reprendre. En un an et demi, nous avons tout de même décroché le titre de champion et la Coupe. C’est finalement la campagne en Coupe d’Europe qui m’a mis la corde au cou. Après quelques contre-performances, le Président a voulu aussi exercer son influence sur le plan sportif et comme coach, il est assez ennuyeux de n’avoir plus, à 100 %, toutes les cartes en mains. Les joueuses le savent aussi, mais je ne leur en veux pas. C’est un groupe fantastique et je n’ai rien à contre dire contre elles." L'équipe nationale: nous verrons A quelques heures de se qualifier pour les 8-èmes de finale de l’Euroligue, Dexia Namur a licencié son coach pour le remplacer par son assistant. Quels sont désormais les projets de Benny Mertens. "Dans l’immédiat, je vais continuer entre autres à travailler dans le domaine des jeunes, mais aussi consacrer plus de temps pour moi", avoue celui qui fut 3 fois champion de Belgique (et autant de Coupes) en tant que joueur avec Sunair Ostende. "Allez voir d’autres sports aussi et de temps en temps assister à un concert ou l’autre. Par la suite, je veux aussi pouvoir apprendre quelque chose dans d’autres disciplines comme le football, le tennis ou autres. Chaque sport est intéressant et instructif. En ce qui concerne le basket, l’étranger n’est exclu. J’ai de très bons contacts en France. Cela m’y plairait d’aller une fois y faire un tour. En ce qui concerne l’équipe nationale, il faut voir ce qu’envisage le nouveau management team. Nous verrons bien. Une chose est sûre : il faut un projet bien précis et si je prends part à quelque chose, ce sera pour une mission en profondeur. " Mardi 8 Février 2005
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