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Euroligue

Marc Silvert: 'des valeurs à retrouver'

Deux mois à fond pour l'Euroligue


Exit Thibaut Petit. Marc Silvert est appelé à la rescousse. Le grand français a accepté de donner un "un coup de main dans un club où j'ai passé deux saisons et je n'en ai gardé que de bons souvenirs", a expliqué Marc Silvert à Basketfeminin.com dimanche avant de prendre une route qu'il connaît par coeur vers Namur pour la première séance l'après-midi.



Des valeurs à mettre en exergue

Marc Silvert au BCSS Namur
Marc Silvert au BCSS Namur
"La tâche est difficile et le délai est très court", explique le Nordiste. "J'ai bien compris le message des dirigeants pour qui la présence en Euroligue est capitale. A présent, il y a des valeurs à mettre en exergue pour sortir de Prague idéalement avec une victoire. J'ai vu le match perdu contre Valence. J'ai vu le match hier (contre St-Katelijne Waver). Il y a une ou deux faiblesses dans l'organisation qu'il faudra solutionner. Les solutions seront internes. Chacune, qu'elle soit sollicitée 3 ou 30 minutes, devra donner le maximum d'elle-même. Je retrouve une équipe plus forte que lorsque j'ai quitté l'équipe il y a trois ans. Je connais certaines filles par coeur, d'autres pas. Les Américaines sont vraiment de très bonnes joueuses. Brunson a vraiment le niveau de l'Euroligue."


Je serai moins présent pour le championnat de Belgique

Oksana Agabalova retrouve Marc Silvert (photo: FIBA Europe.com)
Oksana Agabalova retrouve Marc Silvert (photo: FIBA Europe.com)
Marc Silvert revient ainsi au basket féminin après une expérience chez les messieurs qui l'a conquis malgré la situation désastreuse de Beauvais en Pro B. "Tout est plus simple avec les hommes. A Beauvais, j'ai vécu une expérience humaine et sportive extraordinaire. L'équipe était bien et au mois de novembre ce fut le problème financier. Les gars n'étaient plus payé depuis quatre mois et, malgré cela, après chaque match, on pouvait rincer leur maillot tellement il se donnait. Beauvais n'existe plus. Mais avec les hommes, je le dit, c'est plus simple. Les choses sont dites. Attention, les filles, je les connais par coeur. Mais il faut gèrer et bien ménager les têtes !"


Insister sur des choses simples

Marc Silvert, parmi d'autres activités, a accepté de sortir de sa tannière pour "donner un coup de main pour les potes de Namur. J'ai refusé pas mal de propositions, dont une fantastique du côté de la Russie. Mais j'ai d'autres priorités pour l'instant. Ce n'est pas de l'alimentaire, mais à Namur c'est pour rendre service. Le deal s'étend sur deux mois à fond pour l'Euroligue. Après, les trois mois qui concernent la compétition belge, je laisserai plus de temps pour l'assistant qui gèrera tout cela. Je serai moins présent. Mais dans l'immédiat, c'est gagner des matches. Il faudrait en gagner deux pour se qualifier d'abord et s'offrir un 8-ème de finale plus abordable où, en deux matches, tout redevient alors possible. Mais il faut éviter des équipes comme Samara."

"Il y a très peu de temps. Il faut donc insister sur des éléments très précis et très simple. Le rebond, on les perd pratiquement systématiquement. Je vois dans les stats qu'on tourne à 49 assists alors que les autres en ont 120. Des petites choses sur lesquelles j'insisterai, mais qui peuvent faire gagner un match. J'ai Prague à Mondeville sur internet. Je connais Burse et Volnaya. Mokrosova et Pavlickova, je connais par coeur aussi. Ils ont une faiblesse à la mène. Mais c'est un challenge difficile d'aller gagner là-bas."


Dimanche 4 Décembre 2005