Marc Foucart, coach de l'année

Un 9-ème titre de coach de l'année, cela fait toujours autant plaisir ?

Marc Foucart (IMC Waregem)

Oui, c'est une reconnaissance. C'est quelque chose qui motive toujours et qui pousse à continuer le travail. Cela fait la 6e ou 7e fois je crois (ndlr: il s'agit de la 9-ème récompense pour le coach flandrien J'ai été moi-même surpris de ne pas voir figurer les noms de Didier Prinsen ou Ivan Decroix dans les nominés. Ils ont vraiment fait du bon boulot. Peut-être que le système de vote a pour conséquence que tous les votants n'ont pas une connaissance suffisante du basket féminin. Cela me rappelle ma deuxième année à Waregem à l'époque, où j'estimais avoir fait du bon travail aussi et je n'avais pas été retenu non plus. Mais cette fois, c'est vrai, tout le monde a vraiment été surpris.

Une rapide prise de pouls auprès des coaches et responsables du basket féminin belge à proprement parler démontrent que Marc Foucart, Ivan Decroix et Didier Prinsen sont les trois noms qui reviennent le plus souvent. Si Marc Foucart a recueilli le plus de suffrages, Benny Mertens a pris la deuxième place devant Guy Crab. Patrick Delsaux (Dexia Namur) et Jean-Pierre Barbier figurent, respectivement, en 4e et 5e position sur cette liste-là.

Quel bilan tirez-vous de la saison écoulée avec Waregem ?

Au bout du compte, nous avons fait une bonne saison. Le problème a été la recherche de l'étrangère. Avec nos moyens, le marché est limité. Gillian D'Hondt n'a pas été jusqu'au bout avec nous. A ce moment-là, il y a eu un creux dans notre motivation. Dans la tête, nous ne jouions plus que pour la deuxième place. Petit à petit, nous avons repris le travail, remonté le moral et je suis très content des quatre matches de play-off que nous avons joué. (ndlr: en demi-finales contre Wytewa Roeselare et en finale contre Dexia Namur) Le cinquième match à St-Servais a été décevant. Physiquement et mentalement, nous n'y étions plus. Mais la satisfaction aura été de les battre chez nous alors qu'ils voulaient gagner. Cela dit, Dexia Namur était au-dessus du lot. Notre manque de jeu intérieur a été fatal.

Quels sont les objectifs pour la saison prochaine ?

Il est certain que nous recherchons une bonne joueuse étrangère. L'équipe est bien balancée. Tamara Van Respaille possède une bonne détente, elle est mobile et peut apporter beaucoup. Katrien Vercauteren est très forte en un-contre-un. Si ces deux joueuses font leur boulot, peuvent comprendre l'équipe et s'adapter à elle, nous pouvons être plus fort que cette année. Dexia Namur sera toujours fort, c'est sûr. Mais ils jouent pour l'Euroligue. Pour le reste, il est certain que le Novia Namur et Boom auront une très belle équipe. Derrière les Saint-Servaitoises, la lutte sera serrée. C'est positif. Ce qui l'est moins, c'est que la division I est repassée à douze équipes.

C'est trop selon vous?

Vous voyez que des équipes ont du mal à composer leur équipe. St-Katelijne Waver a pu conserver ses joueuses car les Malinoises avaient un projet (ndlr: de regrouper les meilleures jeunes du pays sous le matricule de SKW afin de proposer une équipe en Coupe d'Europe FIBA la saison prochaine). Ekeren a perdu Corina Arts et doivent trouver une solution pour la remplacer sous peine d'avoir encore des difficultés à se maintenir cette saison. Spirou PDL Charleroi et Tournai Mini ont bien du mal à composer une équipe. Et, à moins d'aller chercher des filles dans le Nord de la France, il n'y a plus de joueuses belges sur le marché. Une division I à dix est vraiment le maximum.

Sa carte de visite

Marc Foucart a commencé sa carrière en division III à Oudenaarde avant de rejoindre une première fois Waregem. Le coach flandrien y avait remporté le titre de champion en 1990 et la Coupe de Belgique en 1990, 1991 et 2001. Comme coach de Soubry Kortrijk, il a remporté trois Coupes de Belgique (en 1995, 1996 et 1997) et deux titres de champions en 1995 et 1996). Son passage au BCSS Namur de 1998 à 2000 lui a rapporté autant de doublé Coupe-Championnat. Il a quitté les rangs namurois pour devenir ensuite coach de Deerlijk avant de retourner, à l'aube de cette saison, à IMC Waregem.


Magazine Marc Foucart, coach de l'année C'est le 9-ème titre du coach flandrien Marc Foucart a été élu samedi à Eeklo coach de l'année pour la 9-ème fois de sa carrière. Le Flandrien, coach de Waregem, a atteint cette saison avec son équipe la finale du championnat de Belgique réussissant l'exploit de battre Dexia Namur lors de la manche retour contraignant, avec ses filles, les championnes de Belgique à une inattendue troisième manche. Sur fond de polémique, le referendum a vu Marc Foucart (Waregem/36 pts) s'imposer devant Benny Mertens (Equipe nationale et Dexia Namur/21pts) et Guy Crab (Boom/17pts). Un 9-ème titre de coach de l'année, cela fait toujours autant plaisir ? Marc Foucart (IMC Waregem) Marc Foucart (IMC Waregem) Oui, c'est une reconnaissance. C'est quelque chose qui motive toujours et qui pousse à continuer le travail. Cela fait la 6e ou 7e fois je crois (ndlr: il s'agit de la 9-ème récompense pour le coach flandrien J'ai été moi-même surpris de ne pas voir figurer les noms de Didier Prinsen ou Ivan Decroix dans les nominés. Ils ont vraiment fait du bon boulot. Peut-être que le système de vote a pour conséquence que tous les votants n'ont pas une connaissance suffisante du basket féminin. Cela me rappelle ma deuxième année à Waregem à l'époque, où j'estimais avoir fait du bon travail aussi et je n'avais pas été retenu non plus. Mais cette fois, c'est vrai, tout le monde a vraiment été surpris. Une rapide prise de pouls auprès des coaches et responsables du basket féminin belge à proprement parler démontrent que Marc Foucart, Ivan Decroix et Didier Prinsen sont les trois noms qui reviennent le plus souvent. Si Marc Foucart a recueilli le plus de suffrages, Benny Mertens a pris la deuxième place devant Guy Crab. Patrick Delsaux (Dexia Namur) et Jean-Pierre Barbier figurent, respectivement, en 4e et 5e position sur cette liste-là. Quel bilan tirez-vous de la saison écoulée avec Waregem ? Au bout du compte, nous avons fait une bonne saison. Le problème a été la recherche de l'étrangère. Avec nos moyens, le marché est limité. Gillian D'Hondt n'a pas été jusqu'au bout avec nous. A ce moment-là, il y a eu un creux dans notre motivation. Dans la tête, nous ne jouions plus que pour la deuxième place. Petit à petit, nous avons repris le travail, remonté le moral et je suis très content des quatre matches de play-off que nous avons joué. (ndlr: en demi-finales contre Wytewa Roeselare et en finale contre Dexia Namur) Le cinquième match à St-Servais a été décevant. Physiquement et mentalement, nous n'y étions plus. Mais la satisfaction aura été de les battre chez nous alors qu'ils voulaient gagner. Cela dit, Dexia Namur était au-dessus du lot. Notre manque de jeu intérieur a été fatal. Quels sont les objectifs pour la saison prochaine ? Il est certain que nous recherchons une bonne joueuse étrangère. L'équipe est bien balancée. Tamara Van Respaille possède une bonne détente, elle est mobile et peut apporter beaucoup. Katrien Vercauteren est très forte en un-contre-un. Si ces deux joueuses font leur boulot, peuvent comprendre l'équipe et s'adapter à elle, nous pouvons être plus fort que cette année. Dexia Namur sera toujours fort, c'est sûr. Mais ils jouent pour l'Euroligue. Pour le reste, il est certain que le Novia Namur et Boom auront une très belle équipe. Derrière les Saint-Servaitoises, la lutte sera serrée. C'est positif. Ce qui l'est moins, c'est que la division I est repassée à douze équipes. C'est trop selon vous? Vous voyez que des équipes ont du mal à composer leur équipe. St-Katelijne Waver a pu conserver ses joueuses car les Malinoises avaient un projet (ndlr: de regrouper les meilleures jeunes du pays sous le matricule de SKW afin de proposer une équipe en Coupe d'Europe FIBA la saison prochaine). Ekeren a perdu Corina Arts et doivent trouver une solution pour la remplacer sous peine d'avoir encore des difficultés à se maintenir cette saison. Spirou PDL Charleroi et Tournai Mini ont bien du mal à composer une équipe. Et, à moins d'aller chercher des filles dans le Nord de la France, il n'y a plus de joueuses belges sur le marché. Une division I à dix est vraiment le maximum. Sa carte de visite Marc Foucart a commencé sa carrière en division III à Oudenaarde avant de rejoindre une première fois Waregem. Le coach flandrien y avait remporté le titre de champion en 1990 et la Coupe de Belgique en 1990, 1991 et 2001. Comme coach de Soubry Kortrijk, il a remporté trois Coupes de Belgique (en 1995, 1996 et 1997) et deux titres de champions en 1995 et 1996). Son passage au BCSS Namur de 1998 à 2000 lui a rapporté autant de doublé Coupe-Championnat. Il a quitté les rangs namurois pour devenir ensuite coach de Deerlijk avant de retourner, à l'aube de cette saison, à IMC Waregem. Lundi 23 Mai 2005 Voir les 6 commentaires
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