Stepanova, sereine avant de briser le rêve français...
Le choc des quarts de finale de l'Euro-2005 à Ankara (Turquie) a tourné à l'avantage de la Russie. Victorieuse de la France 70 à 56 (mi-temps: 33-34), les Russes décrochent une place dans le dernier carré face à la Lituanie et, par là même occasion, leur billet pour les championnats du monde au Brésil en 2006.
Dans un duel serré, les filles de Igor Groudine ont émergé dans les dix dernières minutes. Regroupées autour de Maria Stepanova (22pts, 10 rbds), véritable phare quand la mer devient houleuse, les Russes ont fait bloc. Quand la mère patrie russe est en danger plus question de rigoler. Les deux défaites en phase de poule dans cet Euro turc avaient agité les championnes d'Europe. Et comme il y a deux ans en Grèce, la Russie s'est ressaissie aux portes des quarts de finale ... face à la France comme à Patras 24 mois plus tôt. Les Françaises de Alain Jardel ont échoué en vue du port. Tenant bien une demi-heure, les Françaises, emmenées par Audrey Sauret-Gillespie qui côtoiera ses adversaires russes cette saison à Ekaterinbourg, ont même semblé prendre un léger ascendant en première période. Tenant le choc, elles ont profité des ratés russes à l'intérieur pour repartir en contre.
Avec Stepanova, donc, mais aussi guidées par Oxana Rakhmatulina et Olga Arteshina, la Russie s'est refait une beauté. Peut-être pas encore la grande classe face à des Françaises qui ont manqué quelques paniers faciles avant de lâcher prise, mais qu'il soit en euro, en dollar ou en rouble, le money-time compte plus que la manière parfois...
Il ne reste plus qu'à la France, opposée à une Pologne sur les genoux samedi, à reproduire le même résultat qu'il y a deux ans. Soit une cinquième place pour quitter la Turquie avec un rendez-vous pris sur les plages de Copacabana en 2006....
Dans un duel serré, les filles de Igor Groudine ont émergé dans les dix dernières minutes. Regroupées autour de Maria Stepanova (22pts, 10 rbds), véritable phare quand la mer devient houleuse, les Russes ont fait bloc. Quand la mère patrie russe est en danger plus question de rigoler. Les deux défaites en phase de poule dans cet Euro turc avaient agité les championnes d'Europe. Et comme il y a deux ans en Grèce, la Russie s'est ressaissie aux portes des quarts de finale ... face à la France comme à Patras 24 mois plus tôt. Les Françaises de Alain Jardel ont échoué en vue du port. Tenant bien une demi-heure, les Françaises, emmenées par Audrey Sauret-Gillespie qui côtoiera ses adversaires russes cette saison à Ekaterinbourg, ont même semblé prendre un léger ascendant en première période. Tenant le choc, elles ont profité des ratés russes à l'intérieur pour repartir en contre.
Avec Stepanova, donc, mais aussi guidées par Oxana Rakhmatulina et Olga Arteshina, la Russie s'est refait une beauté. Peut-être pas encore la grande classe face à des Françaises qui ont manqué quelques paniers faciles avant de lâcher prise, mais qu'il soit en euro, en dollar ou en rouble, le money-time compte plus que la manière parfois...
Il ne reste plus qu'à la France, opposée à une Pologne sur les genoux samedi, à reproduire le même résultat qu'il y a deux ans. Soit une cinquième place pour quitter la Turquie avec un rendez-vous pris sur les plages de Copacabana en 2006....
Igor Groudine donne ses dernières consignes
"Nous avons gagné pour deux raisons", a expliqué Igor Groudine, "D'abord parce que nous avons joué avec notre coeur et avons démontré beaucoup de caractère. Ensuite, nous avons dominé au rebond. Nous sommes plus grand, il nous fallait gagner cette bataille.
Alain Jardel, déconfit, pensait à la suite de la compétition "puisqu'il va falloir se focaliser sur l'objectif pour lequel nous sommes venus ici, à savoir une qualification pour le championnat du monde. Bien sûr, nous sommes déçus. Nos Euros peuvent se résumer à une chose: nous venons, nous jouons contre la Russie en quart et nous perdons. Tout le reste ne compte pas. Il nous reste deux matches. Et il sera plus difficile d'accrocher la cinquième place que de se placer sur un podium, car nous allons disputer nos dernières rencontres dans la peine..