Martine Dujeux: 'on va gagner chez nous'
Martine Dujeux (Basketfeminin.com)
Le sentiment à l'issue de la défaite 80 à 60 à Wasserburg jeudi en Allemagne était déjà différent de celui laissé une semaine plus tôt face à l'ogre catalan. Le Novia Munalux Namur avait là l'impression que quelque chose était possible, laissant en tous les cas entrevoir un match retour au cours duquel les Namuroises voulaient entrevoir tous les espoirs. "Chez nous, nous pouvons les accrocher", affirmait Martine Dujeux au coup de sifflet final. "Oui, je suis déçue aujourd'hui, de ma prestation aussi. Nous avons manqué trop de choses faciles et notre défense, collectivement, n'a pas été à la hauteur. On sait que nous sommes plus petites, mais pour compenser cela, il faut assurer au mieux le repli défensif, l'aggressivité défensive et repartir vite en contre. Ce ne fut pas le cas. Et il ne s'agit pas ici de critiquer les grandes, les petites, c'est l'état d'esprit global qui a manqué en ce sens. L'écart de 20 pts ne reflète pas la différence entre les deux formations." Les Namuroises sont en effet apparues crispées et le nombre de paniers faciles manqués aura fait la différence. Le fil du match
Marie-An Caers: 'croire jusqu'au bout en nos actions'
Marie-An Caers (Basketfeminin.com)
"Nous ne croyons pas assez en nous", abondait dans le même sens Marie-An Caers. "Nous n'allons pas jusqu'au bout de notre action avec la conviction que c'est la bonne décision et qu'elle sera couronnée de succès. Nous ratons ainsi des choses faciles que nous ne manquons d'habitude pas en championnat. On perd ainsi un peu confiance et on court après le score. Et mentalement, ça c'est difficile. A la mi-temps, l'écart est déjà là et dès la reprise Wasserburg monte à 20 pts, là ça devient dur. Mais nous n'avons jamais lâché et la deuxième période a montré que nous pouvions être capables de bonnes choses. Il faut se libérer totalement." Le Novia Munalux Namur a remporté en effet le dernier quart, et si la crainte de voir l'écart prendre de plus amples proportions à la vue du début du 3e quart temps, les Namuroises ont en effet eu le bon goût de continuer à travailler. Didier Prinsen voulait ainsi souligner les points positifs de ce genre de rencontre. Le coach namurois n'ayant pas hésité en outre à donner du temps de jeu en Coupe d'Europe aussi et donc de l'expérience à ses jeunes, Sarah Dochez, 17 ans, Sarah Deneil, 16 ans, Candice Michel, 17 ans et Charlotte Ippersiel, 17 ans.
Didier Prinsen: 'profiter de chaque instant'
Charlotte Ippersiel (Basketfeminin.com)
"Vous voyez les stats à la pause, un pourcentage de shoot très bas, très peu de lancers provoqués, on est largué au rebond et on joue crispé. Beaucoup aurait laissé tomber les bras, nous avons eu la force de continuer à se battre", soulignait Didier Prinsen sachant que le résultat étant ce qu'il est, le plus important est d'emmagasiner un maximum d'expérience. "Et avec cette expérience que nous avons acquise et allons encore acquérir lors des cinq matches de Coupe d'Europe, nous allons pouvoir la mettre en pratique lors du 6-ème à domicile face à cette équipe de Wasserburg pour offrir un beau spectacle à nos supporters. Je suis content de la manière dont s'est déroulé le déplacement, le séjour en Allemagne, la mentalité affichée par les filles, les briefings axés sur l'aspect mental. Maintenant, elles sont encore pour certaines trop crispées et l'ambiance particulière, spéciale, d'une rencontre européenne, comme ici à Wasserburg, fait perdre parfois la plus élémentaire lucidité. Cela s'apprend et cela se gère. Bien sûr, je suis content de mes jeunes. Elles ont pris leurs responsabilités et ont répondu présentes lorsque je le leur ai demandé. C'est de l'expérience pour elle, pour le Novia Munalux Namur. Il faut continuer à profiter de chaque instant de ces déplacements européens."
Wasserburg, à 50 km de Munich