L'intérieure roumaine de Spirou Girls Charleroi, 32 ans, 1m88, portera en effet la vareuse namuroise la saison prochaine. Simona Nicolae était arrivée en Belgique à l'aube de la saison 2001-2002 au Spirou Charleroi, club qu'elle n'a plus quitté depuis. La Roumaine a introduit sa demande de naturalisation et rejoint les rangs de Didier Prinsen pour donner un peu de hauteur à la raquette namuroise. Elle sera aussi chargée d'assurer les entraînements de perfectionnements que le Novia Munalux a programmé pour son école de jeunes.

Courtisée notamment par Waregem et Dexia Namur, Stéphanie Dubuc a finalement opté pour la stabilité en prolongeant son aventure namuroise pour une 9e saison (Mosa, Féminamur, Novia). L'ailière meneuse couvinoise, 22 ans, 1m75, a "effectué un choix de coeur. Pour d'une part des raisons pratiques et d'autre part en songeant à mon avenir professionnel, puisque je cherche du travail et je veux pouvoir combiner le basket et le boulot. Ce fut une décision difficile à prendre. Deux propositions étaient intéressantes car elles ouvraient la voie vers un nouveau challenge. Mais au bout du compte, il est difficile de quitter un club avec lequel vous avez joué si longtemps. Il est certain que le fait de jouer la Coupe d'Europe a pesé lourd dans la balance."

Le choix de Stéphanie Dubuc était en quelque sorte aussi lié à celui de Marie-An Caers. Courtisée aussi, l'Anversoise renouvelle son bail pour une 2e année. L'ailière anversoise, 30 ans, 1m80, apportera ainsi encore son expérience pour une saison supplémentaire. "Il est plus agréable de pouvoir continuer à construire quelque chose avec un club", explique Marie-An Caers. "Et je sens l'envie du Novia de progresser encore et il met tout en oeuvre pour se mettre sur la bonne voie. Moi aussi je veux encore progresser malgré mon âge et me faire plaisir. Il est certain que jouer la Couipe d'Europe a été un élément important, celui de pouvoir continuer à travailler avec Didier aussi."
Le président namurois se disait lui soulagé, "les derniers jours furent un peu difficiles, mais on peut dire que l'on affiche complet... sauf revirement de situation", rajoutait non sans humour Olivier Trips, malgré tout prudent. "Il y a 80 pc de chance que l'on rejoue la Coupe d'Europe, si les aides souhaitées se concrétisent. Sur le plan financier et de l'organisation, même si c'est beaucoup de travail, cela s'était très bien passé . Il y a en tous les cas le souhait de poursuivre l'aventure."
Le président namurois se disait lui soulagé, "les derniers jours furent un peu difficiles, mais on peut dire que l'on affiche complet... sauf revirement de situation", rajoutait non sans humour Olivier Trips, malgré tout prudent. "Il y a 80 pc de chance que l'on rejoue la Coupe d'Europe, si les aides souhaitées se concrétisent. Sur le plan financier et de l'organisation, même si c'est beaucoup de travail, cela s'était très bien passé . Il y a en tous les cas le souhait de poursuivre l'aventure."