Diels: on a fait le point à la mi-temps pour savoir qui en voulait encore !
Fanny Vandesteene - Fibaeurope.com/Viktor Rebay
Avec deux victoires (contre l'Allemagne et l'Italie) engrangées d'entrée de tournoi, les Belges avaient déjà atteint leur objectif de maintien. L'appétit venant en mangeant, au-delà de ce top 8, la cinquième place était devenue le leitmotiv des jeunes Lionnes d'Arvid Diels. D'une victoire contre la Grèce alimentant les espoirs d'une demi-finale à la déception d'une courte défaite face à la Hongrie, les Belges ont su se reconcentrer et effacer un déficit de 25 points contre l'Allemagne pour accrocher le rêve d'un Mondial et décrocher à coup sûr une cinquième place bien au-delà de toutes les espérances.
"On a raté beaucoup de choses en début de match", expliquait Arvid Diels à l'issue de la dernière victoire face à l'Allemagne 76 à 72. "On fait un 0/11 je pense, on rate beaucoup trop de lay-up facile. Les Allemandes en ont bien profité. A la mi-temps, tout le monde est resté très calme. On voulait juste savoir qui avait encore envie de faire quelque chose. Il fait jouer avec celles-là. Capitaine en tête, Lieselot Malfait, on y est allé."
"Nous avons joué offense par offense, défense par défense. On a constaté que l'on grignotait petit à petit. En fin de match, il est beaucoup plus facile pour l'équipe qui remonte de mettre les paniers qu'il faut. Nous l'avons fait. Il a fallu gèrer les fautes de Marjorie (Carpréaux). Elle a joué intelligement. Et la dernière phase pour le lay-up de Sara (Leemans) est parfaite. C'est positif pour elle qui va rejoindre les moins de 18 à Ténérife."
"On a raté beaucoup de choses en début de match", expliquait Arvid Diels à l'issue de la dernière victoire face à l'Allemagne 76 à 72. "On fait un 0/11 je pense, on rate beaucoup trop de lay-up facile. Les Allemandes en ont bien profité. A la mi-temps, tout le monde est resté très calme. On voulait juste savoir qui avait encore envie de faire quelque chose. Il fait jouer avec celles-là. Capitaine en tête, Lieselot Malfait, on y est allé."
"Nous avons joué offense par offense, défense par défense. On a constaté que l'on grignotait petit à petit. En fin de match, il est beaucoup plus facile pour l'équipe qui remonte de mettre les paniers qu'il faut. Nous l'avons fait. Il a fallu gèrer les fautes de Marjorie (Carpréaux). Elle a joué intelligement. Et la dernière phase pour le lay-up de Sara (Leemans) est parfaite. C'est positif pour elle qui va rejoindre les moins de 18 à Ténérife."
Avec le coeur et le caractère
Sara Leemans - Fibaeurope.com/Castoria
Elle aura 18 ans le 6 août, Sara Leemans enchaîne comme l'an dernier deux championnats d'Europe. "L'an dernier, j'ai fait le U18 et le U16, mais il y avait un break entre les deux,, se souvient la Limbourgeoise de Runkster. "Cette fois, je pars lundi pour rejoindre Tenerife où l'équipe est déjà là depuis hier (samedi). J'ai fait la préparation avec les moins de 18 ans, puis j'ai rejoint le groupe ici en Hongrie. Les deux premières victoires ont été très importantes pour la confiance du groupe. Notre enthousiasme a fait beaucoup. C'est important de jouer avec le caractère et le coeur. J'ai essayé de faire ce que je pouvais pour aider l'équipe."
Avec un certain succès d'ailleurs, car si Arvid Diels a parfois mis le frein sur les minutes de jeu de son ailière (1m78), Sara Leemans s'en "sort" avec une moyenne de 10,9 pts par match avec des "pics" à 25 points contre l'Italie et, surtout, 24 unités contre l'Allemagne dimanche pour le match de la 5-ème place. "Mais sans l'équipe, je ne peux rien faire, concède timidement et modestement Leemans. "Toute seule, je ne saurais pas faire la même chose. Ce fut très important ici. L'équipe a vraiment formé un bon groupe."
Cela fait trois ans que Sara Leemans évolue à Runkster. La saison dernière avait vu bon nombre d'observateurs regretter qu'elle ne figure pas dans un roster de division I. "Je n'ai pas regretté mon choix. Nous avions terminé 2e en championnat en DII et nous voulions monter en étant champion. C'est ce que nous avons fait. Nous y sommes, à présent, en D1." Courtisée par Waregem, entre autres, Sara Leemans tâtera de l'élite dès octobre prochain avec sa coéquipière en équipe nationale, Sara Bas, après avoir aussi pris un peu de repos et terminé son cycle de quatre années de Topsport (elles sont quatre des U20 en Hongrie à avoir milité dans le Topsport néerlandophone). "Pour l'instant, je ne me sens pas fatigué, mais nous avons fait attention avec le staff, le coach, la kiné."
Avec un certain succès d'ailleurs, car si Arvid Diels a parfois mis le frein sur les minutes de jeu de son ailière (1m78), Sara Leemans s'en "sort" avec une moyenne de 10,9 pts par match avec des "pics" à 25 points contre l'Italie et, surtout, 24 unités contre l'Allemagne dimanche pour le match de la 5-ème place. "Mais sans l'équipe, je ne peux rien faire, concède timidement et modestement Leemans. "Toute seule, je ne saurais pas faire la même chose. Ce fut très important ici. L'équipe a vraiment formé un bon groupe."
Cela fait trois ans que Sara Leemans évolue à Runkster. La saison dernière avait vu bon nombre d'observateurs regretter qu'elle ne figure pas dans un roster de division I. "Je n'ai pas regretté mon choix. Nous avions terminé 2e en championnat en DII et nous voulions monter en étant champion. C'est ce que nous avons fait. Nous y sommes, à présent, en D1." Courtisée par Waregem, entre autres, Sara Leemans tâtera de l'élite dès octobre prochain avec sa coéquipière en équipe nationale, Sara Bas, après avoir aussi pris un peu de repos et terminé son cycle de quatre années de Topsport (elles sont quatre des U20 en Hongrie à avoir milité dans le Topsport néerlandophone). "Pour l'instant, je ne me sens pas fatigué, mais nous avons fait attention avec le staff, le coach, la kiné."