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National Team

L'exploit des Belges en Lituanie doit servir de match référence


Le succès conquis dimanche en Lituanie a surpris. Il démontre une grosse capacité de cette jeune équipe à se ressaisir après avoir pris un gros coup sur la tête. Elle démontre aussi que la formation de Daniel Goethals gagne en maturité. Ce succès 81 à 91 en Lituanie dimanche doit servir de référence.



Photos: Raymond Vysniauskas
Photos: Raymond Vysniauskas
La Belgique a sans doute sorti son plus beau match en équipe nationale depuis des années. En allant s’imposer 81 à 91 en Lituanie, les Belges de Daniel Goethals ont signé un match de référence qui faudra utiliser. Mais comme le disait aussi, il ne servirait à rien d’avoir réaliser ce match énorme ici si c’est pour aller se faire battre en Macédoine.

La Macédoine, c’est mercredi et confirmer là-bas, ce serait aussi une preuve du gain de maturité gagné par cette jeune équipe. “Elles ont fait des pas de géant sur ces 5 matches de qualifications”, estimait Daniel Goethals. “Que ce soit avec moi ou pas pour la suite, les filles doivent utiliser ce match, comme un match de référence, je leur ai dit dans le vestiaire. Je leur ai dit aussi qu’elle m’avait une fois de plus surprise. Après le coup sur la tête reçu en Grande-Bretagne, il y a eu déjà une belle réaction pour jouer un bon match et déjà bousculer cette équipe de Lituanie. Puis ce fut la grosse déception face à la Grande-Bretagne à domicile qui ruinait nos espoirs de qualifications. Sans qu’on doive les convaincre, elles se sont elles mêmes déjà remobilisées durant le voyage en Lituanie pour sortir ce match ici.”

Du match, parlons-en, avec 91 points inscrits, à plus de 60 % de réussite à distance, 8/16 à 3pts, une bataille gagnée au rebond et 20 assists dans l’antre même d’une équipe lituanienne qui avait encore besoin d’une victoire pour assurer sa qualification, l’exploit est énorme “au pays du basket”, estime à raison Daniel Goethals.

L’équipe a gagné en maturité

Je leur avais dit aussi que la situation était particulière entre une équipe qui n’a plus rien à espérer d’une qualification et une autre qui doit gagner. Si on pouvait, comme chez nous, bien commencer et installer un tant soit peu le doute chez elles, on verrait un tout autre match. Mes joueuses ont été au bout des actions offensives, en faisant surtout bien tourner la balle et en renversant le jeu. Parce que les Lituaniennes sont grandes, mais un peu lentes en défense et les ailières manquent de mobilité. J’avais dit que si on peut aller au lay-up de suite ok, mais sinon on continue tant qu’on a pas renverser le ballon. Cela a permis de mettre Laurence (Van Malderen) dans une position favorite pour elle. Elle a eu des shoots ouverts grâce au travail aussi de l’équipe et de l’activité sans ballon. Après, c’est vrai qu’on a quelques shoots de fou qui sont rentrés.

Cela dit, en menant de 21 points après un quart d’heure de jeu, la Lituanie avait encore le temps de réagir et est d’ailleurs revenue au grand galop à la pause (43-52). La reprise s’annonçait chaude et c’est sans doute là l’élément le plus intéressant du match, c’est d’avoir gérer la situation en seconde période malgré la pression lituanienne.

Des bonds de géants

On a géré offensivement, en respectant bien les consignes, on a gagné en maturité, c’est sûr, les moments de creux ont été moins long et l’on a surtout répondu du tac-au-tac. Venir gagner ici, c’est incroyable. La Grande-Bretagne est venu prendre 20 points ici, il y a deux ans la Belgique avait été battue (61-53) dans des circonstances similaires. Maintenant, il faut continuer et si l’on peut terminer par une victoire en Macédoine, on prend 3 victoires, on termine sur une note positive, même si cela laissera inévitablement des regrets. Mais l’on continue à travailler et je le repète aussi, ce groupe a fait des bonds de géants durant cette campagne.”

  • La Belgique n'a, par ailleurs, plus gagné trois matches de qualifications dans sa poule depuis... l'Euro- 2007 !

Un mot encore de Manu Mayombo qui a heurté le sol en fin de match avec la tête. “L’ennui, c’est qu’elle était déjà tombé sur la têt en Slovénie, il faut éviter ce genre de commotions à répétion. Mais elle dit que ça va.”, a ajouté encore le sélectionneur national.

Les Belges prendront directement la route dans la nuit de dimanche à lundi, à partir de 1h45 (heure belge) pour enchaîner 3 avions et rejoindre Skopje, vers 16h30 de l'après-midi. Le match est prévu mercredi à 19h30.
Photos: Raymond Vysniauskas
Photos: Raymond Vysniauskas



Dimanche 22 Juin 2014