Kathy Wambe, sereine (photo: ESBVA - Alain Cugier)
Kathy Wambe, sereine (photo: ESBVA - Alain Cugier)
"On a fait un grand pas depuis le week-end à Courtrai face à la Grèce, explique Kathy Wambe. "On se sent beaucoup mieux parce que c’est vrai qu’après les deux matches contre les Grecques, on s’est dit m… c’est pas vrai, ce n’est pas bon, qu'est-ce qui se passe ? Le tournoi en Italie s’est beaucoup mieux passé. Contre l’Italie, ce n’était pas encore top, top, mais face à la Turquie et puis la Tchéquie, c’était beaucoup mieux. En défense, notamment. Laurent nous rabâchait les oreilles avec cela. Logiquement. Il nous fixait des objectifs par quart temps. Contre les championnes d’Europe, même s’il manquait deux joueuses majeures, nous nous sommes accrochées. Cela fait du bien pour la confiance. On se dit qu’on peut le faire. Et puis nous allons encore monter en puissance d’ici lundi et au cours de l’Euro aussi. A Namur, face à l’Espagne, nous nous sommes aussi accrochées durant trois quart temps. D’habitude, on se prend 30 pts de suite. Reste qu’ici, nous avons craqué dans le dernier quart. Je ne sais pas trop pourquoi. Il faudra analyser cela. Lituanie, Allemagne, Roumanie ? C’est simple, il faut gagner les trois. Absolument. On a pas le choix. On verra ensuite, mais les trois premiers, là ce doit être pour nous. On comme par la Lituanie, c’est une très bonne équipe. Je joue avec Marcauskaite à Villeneuve, je la connais donc forcément très bien."
Le noyau a été réduit à 12 au retour du tournoi de Porto San Giorgio, un bien pour la meneuse belge. "C’est vrai que l’on s’est demandé pourquoi on restait à 14 si longtemps, d’autant que c’était pratiquement toujours les deux mêmes filles qui ne jouaient pas. Forcément, il y a de la frustration et des ondes négatives qui rejaillisent sur le groupe. D’autres ne se sentaient peut-être pas rassurées non plus. Nous savions toutes que tout le monde n’allait pas faire l’Euro. C’était donc très bien que nous nous retrouvions à 12. Nous avons pu souder l’équipe. C’est à partir de ce moment-là que nous avons fait des trucs entre nous, avec les 12 de l’Euro."
Le noyau a été réduit à 12 au retour du tournoi de Porto San Giorgio, un bien pour la meneuse belge. "C’est vrai que l’on s’est demandé pourquoi on restait à 14 si longtemps, d’autant que c’était pratiquement toujours les deux mêmes filles qui ne jouaient pas. Forcément, il y a de la frustration et des ondes négatives qui rejaillisent sur le groupe. D’autres ne se sentaient peut-être pas rassurées non plus. Nous savions toutes que tout le monde n’allait pas faire l’Euro. C’était donc très bien que nous nous retrouvions à 12. Nous avons pu souder l’équipe. C’est à partir de ce moment-là que nous avons fait des trucs entre nous, avec les 12 de l’Euro."
Quatre ans après
Pour Kathy Wambe comme pour d’autres, il s’agira de la deuxième phase finale d’un championnat d’Europe après la 6-ème place à Patras. Quatre ans et beaucoup d’eau sous les ponts se sont, depuis, écoulés. "Beaucoup de choses ont changé effectivement", concède Tournaisienne. " J’étais jeune, je jouais toujours en Belgique et forcément l’approche était différente. J’ai abordé cet Euro en pensant à moi, en me disant que je devais absolument montrer quelque chose. A la fin du tournoi, j’était cuite. J’avais beaucoup de minutes dans les jambes et la fatigue s’est fait beaucoup sentir lors du dernier match contre la France (pour la 5-ème place). Aujourd’hui, c’est différent. J’ai quatre d’expérience avec Villeneuve, avec l’équipe nationale, je pense que je sais mieux me gérer et je pense surtout d’abord maintenant à faire tourner l’équipe. Pas à moi d’abord. Et puis j’espère que Marjorie pourra me suppléer aussi. Dans l'ensemble, on est bien je pense, on va encore monter en puissance. Et on veut aller le plus loin possible, ça c’est sûr."