"Une grande compréhension entre les différents présidents"
Donner de l'avenir aux jeunes
Donner de l'avenir aux jeunes
Comment est née cette association de clubs et son but de donner plus de visibilité au basket féminin?
Jacques Platieau: "Le basket féminin en Belgique est en progression constante. On voit les équipes de jeunes au niveau national et au niveau des clubs. Progressivement les différents présidents de clubs se sont rencontrés pour discuter de la possibilité d'une telle association et de l'utilité de penser à la promotion du basket féminin. C'est de là qu'est né B-Bal: l'association visant à la promotion du basket féminin."
Ca a été facile de mettre tout le monde autour de la table?
"Ca a été facile de mettre presque tout le monde autour de la table. En tant que président du Royal Castor Braine (dernier arrivé en D1 en 2011), j'ai rencontré tous mes collègues des autres équipes la saison passée. Avec eux, j'ai eu une grande compréhension: on partage la même passion, les mêmes objectifs, les mêmes soucis, les mêmes challenges et ont s'est retrouvés. Aujourd'hui, 11 présidents sur les 12 équipes de division 1 se sont retrouvés par rapport à l'objectif de l'association."
Quel est le club manquant?
"Le club qui manque c'est Namur et nous sommes en discussion avec Jean-François Davreux. Je pense que l'on va arriver à une entente et je n'ai pas de doute quant au fait que Namur va nous rejoindre. Il faut que l'on continue à discuter. Il faut savoir aussi que nous sommes au début de cette association: on a défini des objectifs mais il reste des choses mettre au point de façon plus précise."
Quel sont les objectifs de B-bal cette saison et à plus long terme?
"De façon générale, il y a déjà un objectif qui est la promotion du basket féminin. D'un autre côté on sait que si on veut progresser, il faut davantage de professionnalisation, davantage de cohérence par rapport aux règlements, par rapport à la manière de fonctionner, par rapport aux interactions avec les pouvoirs publics, par rapport aux sponsors.
Il y a donc cette étape à franchir si on veut davantage d'attention et professionnalisation au niveau du basket féminin."
Concrètement la promotion cela signifie rendre la discipline visible avec cohérence au niveau des 12 clubs: que ce soit par rapport aux sponsors et par rapport aux pouvoirs publics.
Cela signifie aussi travailler main dans la main avec la fédération. L'idée c'est d'apporter notre compétence, notre expérience et notre support à celle-ci pour réfléchir ensemble à comment améliorer la progression du basket féminin.
La fédération ou plutôt les fédérations (aile Wallonie-Bruxelles et aile flamande) on voudrait les aider à trouver davantage de cohérence par rapports à certaines différences dans les règlements ou par rapports à d'autre choses.
A côté de cet important objectif de promotion, il y a aussi un objectif de l'association qui est aussi d'aider les clubs sur des matières qui prennent une grande importance aujourd'hui comme la gestion des étrangères, les aspects fiscaux et les relations avec l'administration en général. Tout ce qui peut aider à la gestion d'un club qui tend progressivement vers plus de professionnalisme."
Jacques Platieau: "Le basket féminin en Belgique est en progression constante. On voit les équipes de jeunes au niveau national et au niveau des clubs. Progressivement les différents présidents de clubs se sont rencontrés pour discuter de la possibilité d'une telle association et de l'utilité de penser à la promotion du basket féminin. C'est de là qu'est né B-Bal: l'association visant à la promotion du basket féminin."
Ca a été facile de mettre tout le monde autour de la table?
"Ca a été facile de mettre presque tout le monde autour de la table. En tant que président du Royal Castor Braine (dernier arrivé en D1 en 2011), j'ai rencontré tous mes collègues des autres équipes la saison passée. Avec eux, j'ai eu une grande compréhension: on partage la même passion, les mêmes objectifs, les mêmes soucis, les mêmes challenges et ont s'est retrouvés. Aujourd'hui, 11 présidents sur les 12 équipes de division 1 se sont retrouvés par rapport à l'objectif de l'association."
Quel est le club manquant?
"Le club qui manque c'est Namur et nous sommes en discussion avec Jean-François Davreux. Je pense que l'on va arriver à une entente et je n'ai pas de doute quant au fait que Namur va nous rejoindre. Il faut que l'on continue à discuter. Il faut savoir aussi que nous sommes au début de cette association: on a défini des objectifs mais il reste des choses mettre au point de façon plus précise."
Quel sont les objectifs de B-bal cette saison et à plus long terme?
"De façon générale, il y a déjà un objectif qui est la promotion du basket féminin. D'un autre côté on sait que si on veut progresser, il faut davantage de professionnalisation, davantage de cohérence par rapport aux règlements, par rapport à la manière de fonctionner, par rapport aux interactions avec les pouvoirs publics, par rapport aux sponsors.
Il y a donc cette étape à franchir si on veut davantage d'attention et professionnalisation au niveau du basket féminin."
Concrètement la promotion cela signifie rendre la discipline visible avec cohérence au niveau des 12 clubs: que ce soit par rapport aux sponsors et par rapport aux pouvoirs publics.
Cela signifie aussi travailler main dans la main avec la fédération. L'idée c'est d'apporter notre compétence, notre expérience et notre support à celle-ci pour réfléchir ensemble à comment améliorer la progression du basket féminin.
La fédération ou plutôt les fédérations (aile Wallonie-Bruxelles et aile flamande) on voudrait les aider à trouver davantage de cohérence par rapports à certaines différences dans les règlements ou par rapports à d'autre choses.
A côté de cet important objectif de promotion, il y a aussi un objectif de l'association qui est aussi d'aider les clubs sur des matières qui prennent une grande importance aujourd'hui comme la gestion des étrangères, les aspects fiscaux et les relations avec l'administration en général. Tout ce qui peut aider à la gestion d'un club qui tend progressivement vers plus de professionnalisme."
"Ni une force menaçante, ni un contre-pouvoir"
Pour faire avancer ces éléments-là, on a plus de poids à 11 que tout seul.
"Voilà, c'est l'idée sans pour autant vouloir représenter une force menaçante. L'objectif c'est de travailler la promotion et comme on rencontre tous les mêmes soucis, les mêmes challenges, les mêmes objectifs et les mêmes difficultés, c'est mieux de se présenter à 11 ou je l'espère à 12 par rapport à des sponsors, des pouvoirs publics ou aux fédérations et avoir un dialogue solide: c'est une force."
On en est à la genèse de l'association mais avec le temps, est-ce ça ne tendra pas vers ce que l'on peut voir dans d'autre disciplines: un ligue?
"La structure n'est pas celle d'une ligue mais celle d'une asbl visant à la promotion du basket. Si vous regardez les ligues qui existent dans d'autres pays comme la France (avec qui nous sommes en contact), la fédération est complètement impliquée dans la ligue et je pense que c'est extrêment important.
Notre intention c'est vraiment de trouver un dialogue constant et constructif avec les fédérations. Si dans quelques années, les choses se passent bien et continuent de progresser comme nous l'espérons tous on pourrait imaginer que la fédération propose à l'instar de ce qui se passe chez les hommes une association qui ressemblerait à une ligue.
A titre personnel (et mes collègues exprimeront aussi leurs vues), je ne peux pas concevoir une ligue sans une implication complète voir même une guidance de la fédération.
Cependant notre objectif actuel c'est la promotion: on ne parle pas de la création d'une ligue, on n'est pas dans la création d'un contre-pouvoir: ce n'est pas l'idée de B-bal. On est plutôt sur la perception suivante: Qu'est ce que l'on peut faire de mieux ensemble pour promouvoir le basket féminin?"
"Voilà, c'est l'idée sans pour autant vouloir représenter une force menaçante. L'objectif c'est de travailler la promotion et comme on rencontre tous les mêmes soucis, les mêmes challenges, les mêmes objectifs et les mêmes difficultés, c'est mieux de se présenter à 11 ou je l'espère à 12 par rapport à des sponsors, des pouvoirs publics ou aux fédérations et avoir un dialogue solide: c'est une force."
On en est à la genèse de l'association mais avec le temps, est-ce ça ne tendra pas vers ce que l'on peut voir dans d'autre disciplines: un ligue?
"La structure n'est pas celle d'une ligue mais celle d'une asbl visant à la promotion du basket. Si vous regardez les ligues qui existent dans d'autres pays comme la France (avec qui nous sommes en contact), la fédération est complètement impliquée dans la ligue et je pense que c'est extrêment important.
Notre intention c'est vraiment de trouver un dialogue constant et constructif avec les fédérations. Si dans quelques années, les choses se passent bien et continuent de progresser comme nous l'espérons tous on pourrait imaginer que la fédération propose à l'instar de ce qui se passe chez les hommes une association qui ressemblerait à une ligue.
A titre personnel (et mes collègues exprimeront aussi leurs vues), je ne peux pas concevoir une ligue sans une implication complète voir même une guidance de la fédération.
Cependant notre objectif actuel c'est la promotion: on ne parle pas de la création d'une ligue, on n'est pas dans la création d'un contre-pouvoir: ce n'est pas l'idée de B-bal. On est plutôt sur la perception suivante: Qu'est ce que l'on peut faire de mieux ensemble pour promouvoir le basket féminin?"