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En menant 51-59 à 5 minutes de la fin, la Belgique pensait avoir fait le plus dur dans son duel épique face à l'Allemagne. Ce sont les Allemandes qui ont finalement voulu beaucoup plus la victoire et qui l'ont obtenue 66 à 62. Dans une partie où le niveau de jeu n'était pas la qualité principale, l'important était surtout de l'emporter pour survivre dans cet Euro. Hormis quelques exceptions, les Espoirs ont failli à leur tâche. Certains ont même carrément démissionnés. Mathématiquement, le maintien est encore possible, mais le moral est plus que durement atteint et la montagne paraît mardi encore plus insurmontable au point qu'il ne reste plus qu'une solution miracle. Dans la foulée, la Bulgarie s'est imposée mardi face à la Grèce 59-44 (mi-temps: 37-29)
"C'est mentalement que la survie se jouera", Benny Mertens l'avait annoncé. Son groupe, dans son ensemble, n'aura pas supporté l'intensité d'une lutte pour le maintien en s'inclinant face à une Allemagne, pourtant largement à sa portée. Avec 28 fautes commises et 22 pertes de balles notamment, la Belgique avait encore malgré tout les atouts en main pour s'imposer, mais ce fameux money-time n'enrichira décidément jamais les Belges dans cet Euro. Sara Leemans aura certes tenté de ruer dans les brancards avec 24 pts et 14 rebonds en ayant du jouer 40 minutes et d'autres ont sincèrement tenté de secouer le cocotier, parfois avec leurs moyens, mais la volonté de tout donner. Mais le niveau belge et surtout sa force de caractère n'ont pas été suffisant pour contre-carrer les plans allemands soudainement un peu plus agressifs en défense en seconde période. D'autres encore pouvaient et devaient apporter beaucoup plus. Elles ont tout simplement démissionné.

Trogele convertit les lancers décisifs pour l'Allemagne dans le money-time
"C'est vrai, elles fuient leurs responsabilités. Au lieu de se montrer, elles se cachent", regrettait amèrement Benny Mertens. "Ah, bien sûr, quand ça va bien, là elles sont là, mais quand il s'agit d'aller au charbon ou quand les choses tournent mal, elles se cachent." Première visée, Romina Ciappina, qui avec ses qualités et son expérience 'Euroligue', était chargée de tirer le groupe vers le haut. Il n'en a rien été, il lui reste une chance de démontrer que son statut de professionnelle n'est pas usurpé et surfait. "Elles préfèrent laisser toute la responsabilité à Sara Leemans. C'est trop facile. Et cela nous coûte la victoire. Pourtant on ne commence pas mal le match. En première mi-temps, on mène encore de 8-10 points. Et puis c'est la panique, le stress, le manque de lucidité. Après 1mn10, je dois prendre temps mort dès la reprise. On demande de la créativité et tout le monde se cache sur le terrain. Il n'est pas normal non plus d'être obligé de faire jouer une fille comme Jasmina Rosseel 20 minutes, alors qu'elle est sur une jambe avec sa blessure au genou. On a manqué d'intelligence. Et encore une fois, les détails ne sont pas soignés. Et exactement même scénario que face au Monténégro, nous avons deux passages à vide qui ramènent l'Allemagne alors que l'on a mené de 13 pts et tout à la fin, on mène encore 51-59 et ce sont elles qui gagnent de 4 pts un match que l'on était capable de gagner à tous les coups. C'est très décevant."
Jeudi déjà face à la Grèce, il faudra tirer les leçons de cet échec, et afficher surtout un peu d'orgueil et d'amour propre. Le salut, qui tient désormais du miracle, ne peut que passer par là.
Jeudi déjà face à la Grèce, il faudra tirer les leçons de cet échec, et afficher surtout un peu d'orgueil et d'amour propre. Le salut, qui tient désormais du miracle, ne peut que passer par là.

Se regrouper et se reconcentrer pour jeudi face à la Grèce
La solution miracle
Une seule option miraculeuse pourrait encore venir assurer la survie d'une équipe belge désormais sous baxter. La Bulgarie devrait idéalement gagner ses 3 matches, la Belgique gagner contre la Grèce jeudi et voir la Grèce battre l'Allemagne samedi. Bulgarie, sauvée, la Grèce, la Belgique et l'Allemagne se retrouveraient avec un succès chacun, devant alors se départager à l'average (des matches entre eux), alors non seulement la victoire contre la Grèce jeudi pour les filles de Benny Mertens, mais elle doit l'être avec un écart le plus grand possible. Entre la théorie et la pratique... D'ici là, les Espoirs auront une journée sans match, pas si mal pour remettre les idées en place et regonfler ce qu'il y a regonfler avant le duel grec. Une formation que la Belgique avait battu à trois reprises à Leuven en préparation, après 2 et 1 prolongations lors des deux dernières joutes.
Une seule option miraculeuse pourrait encore venir assurer la survie d'une équipe belge désormais sous baxter. La Bulgarie devrait idéalement gagner ses 3 matches, la Belgique gagner contre la Grèce jeudi et voir la Grèce battre l'Allemagne samedi. Bulgarie, sauvée, la Grèce, la Belgique et l'Allemagne se retrouveraient avec un succès chacun, devant alors se départager à l'average (des matches entre eux), alors non seulement la victoire contre la Grèce jeudi pour les filles de Benny Mertens, mais elle doit l'être avec un écart le plus grand possible. Entre la théorie et la pratique... D'ici là, les Espoirs auront une journée sans match, pas si mal pour remettre les idées en place et regonfler ce qu'il y a regonfler avant le duel grec. Une formation que la Belgique avait battu à trois reprises à Leuven en préparation, après 2 et 1 prolongations lors des deux dernières joutes.
Rédigé par Christian Detroz le Mardi 15 Juillet 2008 à 17:23
Mardi 15 Juillet 2008 - 17:23
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