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"Ce n'est certainement pas le meilleur moment de ma carrière", lâchait Benny Mertens après la défaite belge face à la Bulgarie samedi qui condamnait la Belgique à la relégation en division II. Le coach gantois et son équipe n'auront pas réussi à assurer le maintien parmi l'élite européenne. Un coup très dur dont il faudra tirer les leçons. La liste des détails à corriger est énorme, impossible d'être exhaustif. Le coach des Espoirs tentait malgré tout de mettre le doigt sur certains aspects qui ont manqué aux Belges.
"Oui, c'est vrai, on mène 8-21 contre la Bulgarie", constatait Benny Mertens. "Parce que l'on construit bien ses attaques, on reste patient comme j'avais demandé. On perd un minimum de ballons. Mais atttention, on mène comme cela grâce à une belle réussite à distance. Pas parce que nous attaquons l'anneau ou que nous allons en pénétration. C'est l'un des premiers problèmes que nous avons rencontrés dans cet Euro. Nous n'allons pas assez provoquer l'adversaire. Ensuite, nous avons commis deux-trois pertes de balles qui ont remis les Bulgares en selle. C'est un deuxième problème. Ensuite, nous ne provoquons pas assez de lancers. Sauf contre la Grèce (9 .. contre 8), nous avons toujours moins de lancers que l'adversaire. Et au niveau du rebond offensif aussi, nous avons pêché. Comme équipe, je pense que nous n'avons pas assez de mouvement techniquement pour aller à l'anneau. Nous avons dans notre équipe tout et rien. Un exemple: nous n'avons pas de shooteuses spécifiques. Il y a des filles qui savent shooter, mais pas des joueuses comme Peteva côté bulgare ou Tzankova qui fait un 5/5. Question gabarit physique aussi, nous sommes dépassés par tout le monde. Hormis Sara Leemans, je ne sais jamais non plus sur qui je peux compter à coup sûr durant un match. Je me demande toujours avant le match quelle est celle qui va m'apporter un plus aujourd'hui. Sara Leemans, c'est un point positif, comme Julie Vermeire, sur le plan belge, qui aura été la révélation. Et de façon plus générale, ce qui me gêne le plus, c'est qu'il n'y avait pas d'unité dans l'équipe. A Sulmona, cela passait encore. Après le transfert à Pescara, il n'y avait plus d'union au sein du groupe."
Rédigé par Christian Detroz le Samedi 19 Juillet 2008 à 19:31
Samedi 19 Juillet 2008 - 19:31
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