Christian Detroz
"La journée a été longue lundi. Mais en jouant à 20h30, on a bien pris le temps de se relaxer avant le match. Une ambiance assez détendue durant la séance du matin. Une collation à 17h15, une petite demi-heure de video et nous avons abordé la Lituanie avec confiance. J'étais un peu surprise de voir l'écart se creuser si vite et si fort. Cela nous a permis de tenir la distance et d'éviter leur retour. Comme l'Allemagne dans le fond, qui a pris l'avance très vite pour résister au retour de la Roumanie ensuite. C'est important de bien commencer, même s'il ne faut pas tomber dans le piège de la déconcentration en prenant vite beaucoup de points d'avance. J'ai parlé avec ma coéquipière de club, Iveta Marcauskaite. Elle m'a avoué que ce n'était pas top de leur côté. Cela s'est vu, je pense. Pour nous, cela c'est plutôt bien passé. On était impatiente de commencer. Les choses sérieuses ont commencé et peut-être n'est-on pas une équipe qui aime les matches de préparation. La compétition, rien de tel. C'est un peu la carotte qui nous fait avancer. Maintenant, l'Allemagne. Ce sera un débat hyper physique. Il faudra ne pas se laisser faire, car nous allons être bousculées. A priori, on n'aime pas trop qu'on nous rentre dedans. Mais on s'est fixé de gagner les trois matches. Contre les Allemandes, ce sera le plus difficile. Pour ma part, je suis contente de mon match, mais je peux faire mieux. Je veux toujours mettre la barre plus haut et j'espère que nous allons grandir effectivement encore dans le tournoi. Il le faut."
