Irina Medvedeva: 'oui, je tiens encore la route'
Christian Detroz
C’est la naturalisée autorisée par la FIBA. Depuis deux campagnes, Irina Medvedeva a la préférence sur Oskana Agabalova pour diverses raisons. L’ex-joueuse russe a fait sa vie en Belgique, mariée, maman d’une petite fille, Irina Medvedeva a débarqué en terre flandrienne pour parler couramment, et avec l’accent, le néerlandais. A Deerlijk d’abord, à Waregem ensuite, cela fait 8 ans que Medvedeva joue en Belgique.

"Nous faisons un bon début d’Euro. Contre l’Allemagne, nous tenons le choc physiquement. Avec une très bonne défense. Je crois que la clé du succès est de voir chacune remplir son rôle et faire ce qu’elle a à faire. Il n’y a pas eu beaucoup de rotations et nous avons pu tenir un rythme élevé et une belle intensité pendant le match. Bien sûr, j’ai un peu douté quand l’Allemagne est revenue très près. Je n’ai pas douté de l’équipe, mais au fond de moi, quand j’étais sur le banc, j’y ai pensé. Mais je ne l’ai pas montré (rires). Non, nous sommes restées très calme, parce que, je le répète, chacune avait son job. "
A bientôt 31 ans, Irina Medvedeva tient encore la route. Après sa maternité, Medvedeva était revenue pour la campagne de qualification. Pour son premier Euro, elle soutient la comparaison, physiquement aussi. "Oui, ça va ", rigole-t-elle. "Je peux encore rivaliser avec les jeunes, courir aussi vite pour les contre-attaques… "