Quand on concède autant en centimètres et en poids, quand on concède au moins autant si pas plus en expérience, et quand le physique est l'une des clés du match, oui, sur papier, une victoire face à l'Allemagne en ouverture de ce barrage aurait signifié l'un des plus grands exploits belges, en seniores, de ces dernières années. Les mots sont pesés. Avec une moyenne d'âge de 19 ans, dont la majorité sans aucune expérience d'un tournoi majeur chez les dames, et un physique de poids plumes par rapport à l'armada allemande aussi en reconstruction soit-elle avec leur nouveau coach, Bastian Wernthaler, les chances des Belges étaient minimes. "Et alors ?", ont répondu en choeur Arvid Diels, le sélectionneur national, et Lieselot Malfait, la capitaine de cette équipe expérimentale. Personne dans le clan belge ne voulait se contenter de cette explication, simpliste, pour analyser cette défaite 69 à 57 face aux Allemandes.
"Nous n'avons pas fait un bon match", "nous n'avons pas su trouver les solutions", regrettait-on côté belge dont la tâche aura été aussi singulièrement compliquée par un début de rencontre qui voyait les Allemandes pousser à 10-3 en 3 minutes avec un tempo élevé et, déjà, un débat placé sur le plan physique. La tâche s'est compliquée aussi par les 3 fautes d'Emma Meesseman dès la 11e minute de jeu. Mais qu'à cela ne tienne, les Belges n'ont jamais rien lâché. "C'est une question d'identité, de mentalité", reconnaissait Arvid Diels. Elles ont - dans un premier temps - fait jeu égal avec l'armada allemande, menée de main de maître par Anne Breitreiner (10 de ses 14 pts en première période) et Romy Bär (14pts, 13 rbds). 13-12 dans le deuxième quart temps après un 25-17 qui soldait les dix premières minutes de jeu. 12-14 dans le 3e quart temps. Les Belges avaient surtout trouvé des solutions à la reprise. Si Emma Meesseman n'avait inscrit "que" 3 pts en première mi-temps, les autres s'étaient partagés la tâche offensivement et Sofie Hendrickx avait capté 8 rebonds. La réussite commençait à sourire aux shooteuses. Miete Celus, Romina Ciappina et Emmanuelle Mayombo avaient aligné à 3 pts et la défense belge commençait à s'adapter au jeu allemand. A un point tel que la Belgique revenait à égalité, à 41 partout, puis à 43-43.
"Nous n'avons pas fait un bon match", "nous n'avons pas su trouver les solutions", regrettait-on côté belge dont la tâche aura été aussi singulièrement compliquée par un début de rencontre qui voyait les Allemandes pousser à 10-3 en 3 minutes avec un tempo élevé et, déjà, un débat placé sur le plan physique. La tâche s'est compliquée aussi par les 3 fautes d'Emma Meesseman dès la 11e minute de jeu. Mais qu'à cela ne tienne, les Belges n'ont jamais rien lâché. "C'est une question d'identité, de mentalité", reconnaissait Arvid Diels. Elles ont - dans un premier temps - fait jeu égal avec l'armada allemande, menée de main de maître par Anne Breitreiner (10 de ses 14 pts en première période) et Romy Bär (14pts, 13 rbds). 13-12 dans le deuxième quart temps après un 25-17 qui soldait les dix premières minutes de jeu. 12-14 dans le 3e quart temps. Les Belges avaient surtout trouvé des solutions à la reprise. Si Emma Meesseman n'avait inscrit "que" 3 pts en première mi-temps, les autres s'étaient partagés la tâche offensivement et Sofie Hendrickx avait capté 8 rebonds. La réussite commençait à sourire aux shooteuses. Miete Celus, Romina Ciappina et Emmanuelle Mayombo avaient aligné à 3 pts et la défense belge commençait à s'adapter au jeu allemand. A un point tel que la Belgique revenait à égalité, à 41 partout, puis à 43-43.
L'Allemagne n'a pas attendu la Belgique
Las, à chaque fois que la Belgique grignotait son retard, l'Allemagne repartait de plus belle alignant Kühn (1m92), Gläser (1m94), Koop (1m97) et comptant sur Sarah Austmann (8pts, 8 rbds) pour faire mal en fin de 3e quart: 50-43 à la demi-heure. Noémie Mayombo finira avec 11 unités, Lieselot Malfait aussi et Emma Meesseman avec 8pts pour 8 rbds. Mais à force ensuite de courir après le score et de dépenser tellement d'énergie pour - au minimum - s'accrocher, la lucidité s'est effilochée et le mur allemand s'est soudain consolidé de quelques briques. Avec un pourcentage de 55,6% aux lancers (10/18) pour 20/25 à l'Allemagne et 26 pertes de balle dont beaucoup en fin de partie, la Belgique perdait les clés de l'exploit laissant à l'Allemagne le soin de rentrer, chose si importante, dans le tournoi par une victoire.
Les Belges sont loin d'avoir démérité au vu des circonstances, mais la défaite laissait des regrets à la Belgique, parce que le groupe sentait qu'il était capable de mieux, dans l'absolu, comme elle a pu le démontrer face à la Grèce et Israël à Bourg-en-Bresse. Pouvoir l'appliquer en compétition fait aussi partie de l'expérience. Arvid Diels et ses joueuses le savent, ce sera leur victoire.
Allemagne - Belgique 69-57
25-17/13-12/12-14/19-14
BOX SCORE
PLAY BY PLAY
Dans l'autre rencontre de la soirée, la Serbie a fait forte impression contre la Roumanie qui a démontré de très belles choses 77-64 (mi-temps: 53-31).
Au programme de la journée de samedi un explosif Italie/Serbie (17h15) et Roumanie/Allemagne (20h30). Prochaine rencontre des Belges dimanche à 17h45 face aux Roumaines.
Les Belges sont loin d'avoir démérité au vu des circonstances, mais la défaite laissait des regrets à la Belgique, parce que le groupe sentait qu'il était capable de mieux, dans l'absolu, comme elle a pu le démontrer face à la Grèce et Israël à Bourg-en-Bresse. Pouvoir l'appliquer en compétition fait aussi partie de l'expérience. Arvid Diels et ses joueuses le savent, ce sera leur victoire.
Allemagne - Belgique 69-57
25-17/13-12/12-14/19-14
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Dans l'autre rencontre de la soirée, la Serbie a fait forte impression contre la Roumanie qui a démontré de très belles choses 77-64 (mi-temps: 53-31).
Au programme de la journée de samedi un explosif Italie/Serbie (17h15) et Roumanie/Allemagne (20h30). Prochaine rencontre des Belges dimanche à 17h45 face aux Roumaines.