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A l'étranger

Des Belges, champions en Suisse avec Neuchâtel

Thibaut Petit savoure le titre avec Charlier, Slaviero et Crelot


Neuchâtel a été sacré champion de Suisse mardi soir en clôturant 3 à 1 la série de la finale des play-off face à Troistorrents. Quatre Belges ont été ainsi couronnés du titre helvétique. Sophie Charlier, Stéphanie Slaviero et Nina Crelot, coachées par Thibaut Petit. Le jeune coach liégeois savoure ainsi sa réussite avec un club qui lui a fait confiance et qui disputera l'Eurocoupe FIBA la saison prochaine.



Thibaut Petit, sacré (photo: www.unibasket.ch)
Thibaut Petit, sacré (photo: www.unibasket.ch)
Thibaut Petit, sacré (photo: www.unibasket.ch)
Thibaut Petit, sacré (photo: www.unibasket.ch)
"Sans tenir compte de Dexia Namur bien entendu au-dessus du lot, le niveau du championnat suisse est similaire à celui du championnat belge. Il y a trois étrangères dans chacune des équipes, à savoir deux Américaines et une Bosman (parfois plusieurs). Je le répète, hormis Dexia Namur, la qualité des compétitions belge et suisse est sensiblement la même." Petite mise au point de Thibaut Petit à l'encontre de ceux qui dénigre systématiquement la compétition helvétique, sans pour autant y avoir déjà mis les pieds.

Parenthèse faite, le jeune coach liégeois, 27 ans, peut savourer son titre de champion et remercier ainsi le club de Neuchâtel de lui avoir fait pleinement confiance et qui lui a laissé un temps que d'autres n'ont pas voulu lui donner. "Je suis très heureux en effet de pouvoir leur rendre la monnaie de la pièce. Le président et le club m'ont fait confiance pour développer un projet axé sur la formation et la jeunesse. Après un an et demi, je ne pouvais pas rêver meilleure manière de les remercier." Elles sont 6 filles de moins de 20 ans à profiter des dix entraînements par semaine dispensés à Neuchâtel. "Nous sommes les seuls à proposer cela en Suisse. Les autres formations s'entraînent en général 4 à 5 fois par semaine. Il n'y a pas de secret. La presse suisse souligne que le titre de Neuchâtel est mérité et logique et insiste sur le collectif et le jeu proposé. C'est ce qui a fait la différence: notre collectif."

Sophie Charlier (photo: Marchon)
Sophie Charlier (photo: Marchon)
Un collectif dans lequel s'est fondu trois joueuses Belges, Sophie Charlier, 25 ans, 1m80, l'un des pions essentiels du noyau de Thibaut Petit avec l'Américaine Tara Boothe, Stéphanie Slaviero, 19 ans, 1m72 et Nina Crelot, 20 ans, 1m70. "Ce ne fut pourtant pas un titre facile à décrocher", avoue Thibaut Petit qui a prolongé son engagement en Suisse romande jusqu'en 2010. "Surtout en demi-finale où nous avons du nous passer de Sophie. Elle est revenue ensuite malgré son entorse. L'objectif du début de saison était surtout de figurer dans le top 3 après une saison où nous avons lutté pour le maintien. Le club voulait aussi s'assurer d'une des quatre places pour l'Eurocoupe FIBA par le biais d'une des deux Coupes, la première place du championnat ou le titre de champion. Nous avons terminé le championnat en tête et gagné les play-off."

Université Neuchâtel, champion de Suisse (photo: Marchon)
Université Neuchâtel, champion de Suisse (photo: Marchon)
Neuchâtel disputera ainsi la compétition européenne la saison prochaine. Une suite logique dans l'évolution du club pour permettre aux jeunes de progresser encore. "Le véritable objectif du club était de conquérir le titre avec les moins de 20 ans. Nous sommes en quarts de finale", explique encore Thibaut Petit, coach aussi des Espoirs de Neuchâtel. "Après avoir été champion romand, une victoire en quarts de finale (match aller ce week-end) nous permettrait d'aller au Final Four (9-10 juin) à Genève.", avec Stéphanie Slaviero et Nina Crelot.

Thibaut Petit savoure ainsi pleinement ce titre et même s'il hésite à utiliser le mot "revanche", il n'en reste pas moins qu'il en est "vraiment très heureux parce que c'est la première fois pour moi avec des dames, mais aussi en regardant d'où je viens. Vous savez, être remercié après 3 mois à Dexia Namur, cela ne s'oublie pas. Et cela a surtout laissé un goût de trop peu. Neuchâtel m'a fait confiance et je les en remercie. Il est clair qu'il y a derrière ce titre beaucoup de travail, mais aussi une ligne de conduite que nous nous sommes donnée. Bien sûr, pour obtenir un titre, il faut un peu de chance. Nous l'avons eue, car tout a bien tourné, mais le groupe l'a bien mérité."


Mercredi 16 Mai 2007