Coupe de Belgique - Demi-finales - Au tour de SKW/Castors Braine

La route qui mène à Bruxelles est semée d'obtacles et pour disputer la finale le 20 avril prochain au Palais 12 du Heysel il faudra mériter sa place. Le duel entre SKW et Castors Braine jeudi promet tout autant que le match de championnat qui avait vu les Malinoises titiller par moment les filles de Thibaut Petit. Par moments, et c'est bien cela qui chiffonne du côté de SKaWé.

"Il y a eu de bons moments, c'est vrai, mais nous avons connu des passages à vide", se souvient Sara Leemans. "Cela nous arrive tout de même souvent, pour ne pas dire à chaque match. Le problème est que contre des équipes comme Braine cela ne pardonne pas et l'écart se creuse à ce moment-là. L'idée est de reproduire nos meilleurs séquences, augmenter leur durée et limiter les moins bonnes passes. Nous y travaillons dur à l'entraînement."

La formule est simple. En théorie. Plus difficile à appliquer, surtout qu'en face, l'on ne va certainement pas sous-estimer la valeur de l'adversaire. "On a du respect bien entendu, le contraire serait une erreur", confirme Marjorie Capréaux. "Mais si SKW nous attend, c'est tant mieux aussi. Qu'elles sachent que nous venons pour gagner, c'est logique. Que ce soit de 20 points, ou de 4 points, soit un par quart temps, cela nous convient. On sait que ce sera un autre match encore que celui en championnat."

En compétition en effet, Castors Braine avait largement distancé son adversaire, mais après un bon début de match, les filles de Castors Braine avaient du subir le retour de SKW à la reprise. "Ce fut une situation que nous avions du gérer, mais au final, nous avons recreusé un écart de 30 points. Depuis la victoire contre Namur, nous avons peut-être eu deux matches moins spectaclaires, mais le plus important reste d'avoir pris les trois points. Nous n'avons sans doute pas commencé le match contre Willebroek et Monceau avec la même intensité. Ce fut notre erreur. Maintenant, c'est vrai que si on ne gagne pas de 20 points dès le premier quart temps, on trouve ça bizarre."

Les attentes sont grandes en effet, elles ont grandi en même temps que les ambitions de Castors Braine. "On se réjouit de vivre ces dernières semaines, avec beaucoup d'objectifs. Nous sommes arrivés à un stade où nous voulons allez au bout. Nous travaillons tellement pour ça. Mais c'est cool aussi, car le niveau général a fortement augmenté." Que du plaisir pour Marjorie Carpréaux et ses coéquipières. Beaucoup de satisfactions aussi côté malinois.

En demi-finales de la Coupe de Belgique, en lutte jusqu'au bout pour une 4e place en championnat, au pire une 5e, la saison de Sint-Katelijne-Waver est d'ores et déjà une réussite. "Nous avons perdu de justesse à Waregem, après prolongation, nous perdons de 2 points contre Namur. Cela se joue sur des détails. Qu'est-ce qu'il a manqué ? c'est difficile à dire. Peut-être un peu de chance. Mais pas uniquement", poursuit encore Sara Leemans, qui se sent toujours comme un poisson dans l'eau dans le groupe de Sint-Katelijne-Waver.

"Nous avons beaucoup progressé depuis le début de la saison en tant qu'équipe" analyse l'ailière limbourgeoise d'origine, malinoise d'adoption. "Et je pense que nous pouvons encore nous améliorer d'ici la fin de la saison". De quoi peut-être faire une fois pencher la balance contre un ténor, comme ce fut le cas par exemple contre Kangoeroes-Boom. "Je l'espère. D'un côté, c'est évidement positif de voir que nous faisons mieux que de rivaliser avec ce genre d'équipe et vaut mieux ça que de se prendre 30 points en jouant mal. Mais cela reste râlant et très dommage d'échouer pour un ou deux points."