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Made in Belgium

Braine, Castors aux dents longues

S'installer au sommet


Castors Braine ne fait pas mystère de ses ambitions. S'installer dans le top 4 du championnat belge dans les trois ans et rivaliser avec Belfius Namur en tant que numéro 1 du basket féminin wallon. L'objectif est clair, les ambitions du président des Brainoises aussi. Jacques Platieau surfe sur la tradition pour construire et redonner aux Castors un moral de vainqueur.



Braine, Castors aux dents longues
L'arrivée d'un coach à temps plein, de 7 joueuses qui le sont tout autant, le noyau professionnel de Castors Braine a les moyens de ses ambitions. Marjorie Carpréaux en numéro 1 pour faire tourner une équipe avec Kim Mestdagh qui poursuit son aventure pro après une saison à Zamora, en Espagne, l'Américaine Céleste Trahan-Davis, la Lettone Anete Steinberga, l'Estonienne Merike Anderson, la Hongroise adoptée Katalin Kurtozi, Manu Mayombo, de retour de sa seconde opération aux ligaments du genou et Valérie Kara, la seule en fin de compte à combiner un autre travail et le basket. La formation brabançonne wallonne a de l'allure d'autant que la mayonnaise a visiblement rapidement pris.

Kim Mestdagh de retour en Belgique
Kim Mestdagh de retour en Belgique
Si Belfius Namur est cité au-dessus du lot, la préparation de Castors Braine a attiré le regard. Mais Thibaut Petit, de retour au pays, ne veut pas s'emballer et éviter toute euphorie. "La préparation, cela ne veut rien dire. Sans démériter nos prestations face aux équipes françaises, elles étaient aussi en préparation avec un premier match pour certaines, comme Basket Landes, et cela ne veut rien dire du tout. Il y a énormément de travail à faire."

Le coach liégeois, de retour d'un long séjour en Suisse et d'une saison et demie à Arras (avec la Coupe de France et une qualification derrière pour l'Euroligue), concède juste que l'état d'esprit a de suite été positif. "Au niveau extra-sportif oui, l'ambiance dans le groupe est très bon. L'envie est là. La motivation au travail aussi et le club fait tout ce qu'il faut pour avancer dans le bon sens. Mais au niveau sportif, tout reste à faire."

Impatient d'en découdre

Céleste Trahan-Davis, la force de frappe
Céleste Trahan-Davis, la force de frappe
"Je suis très excité à l'idée que cela commence. La préparation, c'est bien, mais vite que la compétition débute". Thibaut Petit ne cache pas son impatience d'en découdre. Par un choc dès dimanche (17h00) à Declercq Stortbeton Waregem. "J'ai vu Waregem deux fois, c'est du solide. Mais notre objectif est d'atteindre le top en Belgique et le top en Belgique, cela veut dire gagner quelque chose. Nous nous sommes donnés trois ans pour y arriver. C'est un super challenge, pour moi aussi en tant que coach. Cela fait du bien de pouvoir retrouver la compétition belge et c'est la première fois que j'ai un vrai projet en Belgique. J'en suis très, très content. Le discours de Braine m'a plu tout de suite. Bien entendu, la famille a motivé mon retour. J'ai une idée de projet à Lugano et Neuchâteau en Suisse, puis Braine est venu à la table."

Avec un discours à long terme pour l'ensemble d'un club qui compte 14 équipes féminines à partir des plus petites (pour 30 équipes au total) avec une éternelle référence dans l'âme, le matricule, le nom, aux Castors messieurs de l'époque, 5 fois finalistes du championnat de Belgique, dans une ambiance exceptionnelle. "Il y a une tradition ici, on le sent. Ce serait bien de faire monter les étoiles sur le logo. Cela voudrait dire que nous avons gagné un titre."

La mentalité est exemplaire et le plaisir est là

Marjorie Carpréaux promue capitaine
Marjorie Carpréaux promue capitaine
"L'équipe est bien balancée, la mentalité est très bonne et je prend beaucoup de plaisir avec le groupe." Thibaut Petit dispense ses séances quotidiennes, pratiquement deux fois par jour avec un programme physique pris en charge par Alain Ptak. Le tout dans un schéma bien structuré. "Il me manque peut-être une ou deux joueuses si l'on veut combiner à moyen terme avec les compétitions nationales et la Coupe d'Europe et c'est vrai que Marjorie Carpréaux est notre seul poste 1. Si elle venait à manquer, nous aurions un soucis."

Ce qui risque peut-être d'arriver quelque semaines. "En tout état de cause, elle sera de nouveau à 100% en janvier. Elle souffre en effet d'une pré-hernie et devra passer par une opération. Si on peut choisir la date, ce sera fin novembre-début décembre quelque part par là. Elle joue tant qu'elle est opérationnelle." Et Marjorie Carpréaux se sent comme un poisson dans l'eau dans le giron brainois sous la houlette de Thibaut Petit. "Je crois que nous nous recroisons à un très bon moment pour elle, comme pour moi. C'est une joueuse exceptionnelle, qui a beaucoup mûri." Capitaine de Castors Braine, Marjorie Carpréaux est le véritable moteur de la formation brabançonne comme en atteste sa préparation. Et quand Marjorie Carpréaux prend du plaisir, tout le monde s'accorde à dire qu'elle est inarrêtable.

Etre prêt pour les play-off

Merike Anderson, nouvelle recrue
Merike Anderson, nouvelle recrue
Autour d'elle, le noyau ne manque pas de talents, mais surtout de joueuses prêtes à travailler et disposant d'une excellente mentalité. "Il faut voir comme la sauce prend sur le plan sportif. Je le répète, il y a encore beaucoup de travail", tempère à nouveau Thibaut Petit. "Il faudra être prêt pour les play-off. On risque d'avoir un championnat à deux vitesses. Avec six équipes au-dessus et les six autres contre lesquelles il ne faudra cependant pas bâcler le travail. Si on les joue avec le respect qui leur est dû et avec sérieux, on ne devrait pas avoir de problème. Mais on l'a vu encore dimanche contre Spirou Monceau. Dans le dernier quart, on a bâclé le travail, c'était égalité."


Thibaut Petit impatient que cela commence
Thibaut Petit impatient que cela commence


Vendredi 27 Septembre 2013