Belfius Namur veut garder ce qu'il a reconquis

Champion en titre et vainqueur de la Coupe de Belgique, Belfius Namur Capitale est le grandissime favori pour reconquérir ses lauriers nationaux. D'abord parce qu'il a reconduit le cinq de base qui l'a conduit au titre, ce qui est déjà un gage de stabilité pour l'Espagnol Julian Martinez Alman, lui aussi resté au poste. Mais en outre, deux renforts sont venus compléter le groupe, et non des moindres. Avec le retour au pays de Kathy Wambe et l'arrivée de la jeune bélarusse Maryia Papova, les Namuroises sont parées. C'est sûr.

Ces 7 joueuses sont en outre, finalement, sous contrat pro, en ce compris Sarah Deneil et s'entraîneront deux fois par jour. Aucun soucis pour les automatismes, reste à toucher du bois pour éviter les blessures avec un programme chargé en tenant compte de la Coupe d'Europe dans un groupe relevé.

“En conservant le 5 de l'an dernier, les filles savent comment jouer et sont habituées à être ensemble”, reconnaît Julian Martinez Alman. “Il y a deux nouvelles joueuses à intégrer, mais ce sont des filles très intelligentes qui connaissent le basket. Papova pourrait en outre très bien être la révélation du championnat. Il y a bien sûr encore beaucoup de travail, mais nous sommes-là pour ça, nous relevons le défi.”

Avec les armes pour y parvenir, Kathy Wambe, Sarah Deneil, Stéphanie Dubuc, Julie Wojta, Djenebou Sissoko, Laurence van Malderen, Maryia Papova, quatre joueuses belge, trois étrangères, toutes à dispostion à plein temps. C'est le noyau de Namur.

Le coach espagnol accepte aussi le rôle de grand favori que tout le monde colle logiquement à Belfius Namur. “Nous voulons être champion, c'est normal. Il faut rester dans cette dynamique. C'est une question de confiance. On sait comment on y arrive, à nous de reproduire cela. Ce qui ne veut pas dire que cela sera facile. C'est différent. Le niveau est encore plus élevé. J'estime qu'il y a six équipes qui peuvent toutes gagner une fois l'une contre l'autre. C'est un championnat de plus en plus intéressant et bien entendu c'est encore plus valorisant en cas de succès.”

La saison de Namur se conjugue traditionnellement avec la Coupe d'Europe, dans un groupe relevé avec Villeneuve d'Ascq et Emma Messeman et la meilleure des deux équipes de Pecs. “Nous voulons faire le mieux possible, mais la Coupe d'Europe est difficile à prévoir. Nous y jouerons match après match, nous verrons où cela nous mène. Les victoires sont importantes, donc nous jouerons pour cela, mais en y allant pas à pas pour gagner quelques matches.”

Le noyau de Belfius Namur n'est pas pléthorique. Cela à l'avantage, en basket féminin, de booster la confiance des joueuses dans un groupe restreint qui n'est pourtant pas à l'abri d'une tuile. “Nous sommes 7 joueuses, c'est un choix. Nous avons pris le risque de miser sur la qualité. Bien sûr, si nous avons un problème avec une joueuse, nous sommes un peu courts. Mais, c'est une décision commune avec le président, les responsables de ce club. Nous nous sommes assis, nous avons échangé nos points de vue. Tout le monde n'était pas toujours d'accord sur tout, mais en sortant de la pièce, nous défendons tous la position qui a été choisie. C'est comme cela que cela doit marcher.”

Reste que Andrijana Vasovic pourrait venir s'ajouter au noyau en deuxième partie de saison. La shooteuse serbe est devenue heureuse maman au début de mois et reste une option pour le club namurois même si Julian Martinez Alman avoue ne pas avoir encore entamé les discussions.