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Soutenus par les autres clubs, Crack Blue Cats Ieper veut rester en division I

Le club flandrien cherche à être entendu par la fédération


Crack Blue Cats Ieper s'est vu laisser entendre par sa ligue, la VBL, que le règlement allait être appliqué à la lettre et que le club flandrien allait être relégué. Philip Mestdagh demande de pouvoir rester en division I, avec l'accord des autres clubs de l'élite.



Emma Meesseman, Julie Vanloo, Kim Mestdagh, Jasmina Rosseel, Sien Devliegher, Hanne Mestdagh, etc, etc.. en comptant toutes les joueuses formées à Crack Blue Cats Ieper ayant fourni les sélections nationales, le travail de Philip Mestdagh et de ses coaches au sein de la phalange flandrienne a le mérite d'avoir été (très) efficace et diantrement important pour le basket féminin belge. Et l'homme ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Ypres dispose de 14 équipes, toutes féminines, et fournit largement encore les sélections. Mais Philip Mestdagh a le sentiment aujourd'hui de se voir refermer la porte au nez.

"Je ne conteste pas qu'il y a un règlement, que Fleurus monte en division I et que nous sommes derniers des play-down, c'est dommage pour nous", a expliqué Philip Mestdagh, mardi. "Mais, oui, je demande de pouvoir rester en division I, pour les jeunes du club, pour les jeunes de notre région. Je n'ai reçu encore aucune réponse officielle de la fédération."

S'il est bien un travail qui est reconnu au niveau de la formation et de la qualité, c'est bien celui de Philip Mestdagh à Crack Blue Cats Ieper. Champion de Belgique et vainqueur de la Coupe de Belgique en 2012, le coach flandrien, assistant-coach de l'équipe nationale, coach des U20 qu'il a mené à la remontée en division A l'été dernier à Albena, coach des Young Cats durant deux saisons, n'a pas ménagé ses efforts et a démontré à plus d'une reprise son dévouement et son investissement pour le basket à Ypres, mais aussi surtout pour notre basket national. Personne ne le conteste.

On nous claque la porte au nez

Philip Mestdagh et Crack Blue Cats Ieper souhaitent rester au sein de l'élite et sont prêts à se battre pour cela. Ils sont soutenus par l'ensemble des clubs (au sein de B-Bal (soit 11 des 12 clubs de l'élite hormis Namur)) qui ont approuvé le principe de ne voir aucun club de D1 descendre à l'issue de cette saison. Une décision prise au moment de la création de Liège Panthers et de la montée de Fleurus, marquée alors par un certain imbroglio. B-Bal souhaite aussi travailler en collaboration avec la fédération, l'AWBB et la VBL pour valoriser et promouvoir le basket féminin dans sa spécificité nationale. Que du positif.

Depuis lors, marche arrière, Liège Panthers n'est plus créé sous un nouveau matricule (ce qui risquait d'être contraire aux statuts), mais avec un matricule bis à Sprimont dont le comité avait auparavant rejeté l'idée scratchant son équipe dames de D1. Tout ça pour ça.

"La VBL nous a signifié que le règlement, c'est le règlement", reprend Philip Mestdagh. "Il y a pourtant déjà eu tant de situations où une solution a été trouvée. Nous avons travaillé toute la saison en nous disant qu'il n'y aurait pas de descendants cette saison. Lors des play-down, il nous a été suggéré par la VBL de demander aux autres clubs de plaider en notre faveur pour ne pas descendre. Puis, les clubs de B-Bal ont tous marqué leur accord pour ne voir aucun club descendre, quelqu'il soit d'ailleurs puisque l'issue n'était pas encore connue. Et maintenant, l'on nous oppose le règlement sans autre forme de procès. Oui, j'ai l'impression qu'on nous claque la porte au nez. Je n'ai reçu aucune réaction officielle de la fédération, mais les jours passent. Je prends ça comme un manque de respect."

La lettre et l'esprit

L'on ne peut pas reprocher à la fédération de s'en tenir aux règlements, surtout qu'elle doit se débattre avec des procédures juridiques en cours avec des clubs de division 2 messieurs, mais comme le souligne Philip Mestdagh, il existe un gentleman agreement entre les clubs de division I qui se serrent les coudes et qui veulent avancer dans la même direction. Il y a des règles, certes, mais il y a aussi l'esprit. Philip Mestdagh et les Flandriennes, soutenus massivement, veulent que l'on en tienne compte.


Mercredi 30 Avril 2014