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A l'étranger

Pascal Meurs savoure son expérience à Arras

Le coach limbourgeois veut franchir un cap supplémentaire


Il est plusieurs joueuses belges à tenter l'expérience d'une saison à l'étranger. Il est aussi des coaches. Thibaut Petit avait entamé la saison à Arras. On sait que le coach liégeois a été remplacé par Marc Silvert en janvier. A Arras, Pascal Meurs poursuit son travail au Centre de formation, avec succès. Les Espoirs d'Arras viennent de réaliser deux exploits au Trophée Coupe de France pour se hisser en 8es de finale. Petit coup d'oeil en terre arrageoise.



La salle de travail à Arras (photo: Arras)
La salle de travail à Arras (photo: Arras)
Si l'équipe première a été reprise en main par Marc Silvert, succédant à Thibaut Petit au début de l'année 2013, le coach liégeois avait enrôlé pour l'épauler Pascal Meurs, l'ancien coach d'Houthalen. Le Limbourgeois s'occupe plus particulièrement du Centre de formation et des Espoirs d'Arras. "A présent exclusivement", regrette Pascal Meurs. "Depuis le changement de coach, l'on ne fait plus partie du staff de l'équipe pro. C'est une question d'organisation, cela n'a rien de personnel. Mais c'est dommage." Pascal Meurs se consacre donc à plein temps au Centre de formation qui reprend les cadettes et les Espoirs d'Arras. Ces dernières évoluent en Nationale 2 et réussissent un brillant parcours en Trophée Coupe de France (qui ne reprend pas les équipes Pro de L1 et L2).

A temps plein au Centre de formation

Pascal Meurs (photos: lavoixdunord.fr/sports)
Pascal Meurs (photos: lavoixdunord.fr/sports)
Pascal Meurs (photos: lavoixdunord.fr/sports)
Pascal Meurs (photos: lavoixdunord.fr/sports)
"Nous avons en effet réussi à battre deux formations de Nationale 1, dont le leader (ndlr, Le Havre (79-72) avant d'aller gagner à Ifs 81-88). Nous nous retrouvons en 8es de finale contre Wasquehal (N.1). C'est du bonus pour le groupe. Les filles peuvent prendre beaucoup d'expérience et s'en servir pour le championnat. Elles peuvent se frotter à de bonnes formations de N.1, c'est un plus pour tout le monde. Notre objectif reste le championnat. Nous avons fait un 2 sur 3 face aux autres équipes espoirs de la série et nous sommes au milieu de classement. Après la phase classique qui s'achève le 6 avril, nous jouons encore 6 matches contre les Centre de Formations et les 4 meilleurs se qualifient pour le Final 4. Ce sera difficile, mais nous avons une petite chance."

Hormis le changement de cap adopté par l'équipe première qui lutte toujours pour son maintien après une première saison en Euroligue, Pascal Meurs, 32 ans, savoure cette expérience. Arras est toujours relégable, avant-dernier en Ligue 1, juste devant Hainaut-Basket, définitivement condamné après sa défaite mercredi.. contre Villeneuve d'Ascq et Emma Meesseman (18 pts).

"C'est une très belle expérience de pouvoir travailler dans de telles conditions", explique le Limbourgeois. "Trois fois par semaines, avant les cours, on dispense une séance de shooting à 7h30. Je travaille au bureau ensuite durant la matinée. Je vais suivre, en spectateur donc, les entraînements de l'équipe pro à midi. Puis ce sont les deux entraînements réservés au Centre de formation avec les cadettes et les Espoirs. Je coach les Espoirs. Quand Thibaut Petit était encore coach, c'est le travail avec l'équipe pro en plus. L'entente avec lui était très bonne. Bien sûr, la donne a changé une fois qu'il est parti. Sur le plan sportif, mais aussi sur le plan humain. Cela me plairait beaucoup de pouvoir retravailler avec lui sur un nouveau projet. Je pense que nous fonctionnons très bien ensemble dans ce duo."

Ambitieux, Pascal Meurs veut évoluer

Pascal Meurs savoure son expérience à Arras
En parlant de l'avenir justement, Pascal Meurs doit rencontrer les dirigeants d'Arras pour évoquer la suite. "Je souhaite pouvoir encore progresser et évoluer. Cela veut dire que m'occuper des jeunes à Arras ne me suffit pas. Je veux être ambitieux et toucher au coaching chez les seniors aussi. Que ce soit à l'étranger, avec un projet chez les jeunes aussi, c'est une option. Sinon je suis prêt à rentrer en Belgique pour coacher, que ce soit chez les hommes ou les dames, et l'idée de développer là aussi un projet à long terme avec les jeunes est quelque chose qui m'intéresse beaucoup."

Pascal Meurs avait déjà fait ses preuves à Houthalen avant de ne pas pouvoir installer un tel projet en terre limbourgeoise. L'option de le réaliser s'est présentée à Arras avec en outre un pied dans le staff de Thibaut Petit. Une orientation saisie à pleines mains par Pascal Meurs.


Jeudi 21 Mars 2013