La Belgique est rentrée enchantée de son Euro U16. Pierre Cornia et Gerrit Driessens savouraient une 7e place qui leur permet de qualifier les Belges pour le prochain Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (EYOF), l'an prochain, qui sert de traditionnelle et idéale préparation pour l'Euro U16 et qui a d'ailleurs souvent réussi aux jeunes Belges. L'été 2014 des sélections fut un grand cru.
"Notre résultat est un peu inattendu, et nous sommes plus que content. On ne peut rien regretter, je pense que l'on a tiré le maximum du groupe", se réjouissait Pierre Cornia à son arrivée avec la délégation belge à l'aéroport de Bruxelles-National lundi après-midi. "Oui, bien sûr, on peut arguer de notre toute fin de match contre la Lettonie qui nous aurait permis de jouer la 5e place. Nous sommes certes menées tout le match, mais on réussit presque à l'emporter et finalement on cède en prolongation. Contre les Turcs, pour la 7e place, les filles ont réussi un tout gros match.. avant de voir la Turquie tenter le tout pour le tout à la fin.."
"Notre résultat est un peu inattendu, et nous sommes plus que content. On ne peut rien regretter, je pense que l'on a tiré le maximum du groupe", se réjouissait Pierre Cornia à son arrivée avec la délégation belge à l'aéroport de Bruxelles-National lundi après-midi. "Oui, bien sûr, on peut arguer de notre toute fin de match contre la Lettonie qui nous aurait permis de jouer la 5e place. Nous sommes certes menées tout le match, mais on réussit presque à l'emporter et finalement on cède en prolongation. Contre les Turcs, pour la 7e place, les filles ont réussi un tout gros match.. avant de voir la Turquie tenter le tout pour le tout à la fin.."
Saluée par tous la formation belge a fait preuve encore de beaucoup de savoir-faire tactique et développer un label commun au basket belge: la défense. "Mais nous sommes obligés", répond Pierre Cornia. "Pour pallier notre manque de physique, de taille, il faut développer cette hargne défensive, cette acharnement à défendre. On y travaille bien sûr, mais cela coûte bien sûr énormément en énergie, que l'on perd en attaque. On a difficile à marquer, pour les mêmes raisons aussi. On voit en U16 déjà des gabarits impressionnants (5 filles de plus d'1m90 chez les Russes par exemple) et pas seulement dans les postes intérieurs. Heureusement, chez nous, on a pu compter sur notre capitaine, Laura Henket pour scorer. Elle trouve facilement l'anneau, ce qui nous a aidé plus d'une fois. Et elle a encore une grande marge de progression, car volontairement, nous n'avons pas encore travaillé son physique. Pour le reste, notre force, c'est bien entendu notre collectif, avec très peu de filles qui ont déjà goûté à la D1."
Hormis Lore Devos, toutes les filles passeront dans la catégorie supérieure la saison prochaine. A charge des suivantes de perpétuer la tradition belge. "Avec, on le sait déjà, des rudes morceaux", reprend Pierre Cornia. "Je ne suis pas tout à fait d'accord quand l'on dit que l'on part dans l'inconnu en U16. On connaît les équipes, je sais déjà vous dire qui sera très fort l'année prochaine. Il y a bien sûr quelques inconnues, parmi les équipes qui montent par exemple, où l'une ou l'autre formation, mais pour le reste, la Russie, l'Espagne, la France, la Lettonie, la Hongrie, toutes seront très fortes."
Hormis Lore Devos, toutes les filles passeront dans la catégorie supérieure la saison prochaine. A charge des suivantes de perpétuer la tradition belge. "Avec, on le sait déjà, des rudes morceaux", reprend Pierre Cornia. "Je ne suis pas tout à fait d'accord quand l'on dit que l'on part dans l'inconnu en U16. On connaît les équipes, je sais déjà vous dire qui sera très fort l'année prochaine. Il y a bien sûr quelques inconnues, parmi les équipes qui montent par exemple, où l'une ou l'autre formation, mais pour le reste, la Russie, l'Espagne, la France, la Lettonie, la Hongrie, toutes seront très fortes."
Renforcer le travail auprès des jeunes et donner envie de venir au basket féminin
La Belgique, 13e chez les U20, 5e chez les U18 et 7e chez les U16, a vécu un brillant été chez les jeunes avec, pour l'été prochain, 5 grands championnats à gérer, avec, outre les 3 Euros en division A, un championnat du monde U19 à Moscou, Russie, et un Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (FOJE/EYOF) à Tbilissi, Géorgie. C'est une aubaine à ne pas laisser passer. Avec le talent qui compose nos formations, il faut pouvoir utiliser cela à bon escient et booster beaucoup plus le basket féminin pour le tirer encore bien plus haut et recruter des filles au basket. C'est le défi qu'est obligé de se lancer notre fédération, pardon, nos ligues...
