La Coupe de Belgique au Spiroudôme samedi et le mercredi 1er mai

C'est réuni au Spiroudôme, l'enceinte qui accueillera le Final Four de la Coupe de Belgique les 27 avril et 1 mai que les cadres de la fédération, du club de Spirou Pont-de-Loup et les représentants des quatre clubs qualifiés (Belfius Namur Capitale, Declercq Stortbeton Waregem, Spirou Monceau et BBC Kangoeroes Boom) ont dévoilé la mouture de la compétition mardi dernier.

Le président de l’AWBB, Jean-Pierre Delchef, se félicitait du choix de la nouvelle formule qui fait la part belle au principe du Final Four (finale et demi-finale) sur terrain neutre mais aussi pour la qualité de la collaboration entre la fédération et le club organisateur, le Spirou Pont-de-Loup. Vainqueur de l'appel lancé, le club militant en Régionale 2 et dont Patrick Flament, le président du département "Coupe de Belgique" a rappelé le parcours et les circonstances du choix du Spiroudôme l'a emporté face aux candidatures de RBC Ciney (R1 dames), Belfius Mons Hainaut (Ethias League) et de l'Excelsior Bruxelles (D2 hommes).

Voici donc les 4 clubs réunis le 27 avril prochain à Charleroi pour les demi-finales avec dans l'ordre : Belfius Namur/Declercq Stortbeton Waregem à 18h30 et Kangoeroes-Boom/Spirou Monceau à 21h00.

La finale se jouera le 1er mai à 16 heures et viendra clôturer une journée réservée aux finales AWBB/VBL des cadettes (11h15) et minimes (13h30) qui dans l'ordre opposeront Point Chaud Sprimont à Sint-Katelijne-Waver et Belfius Namur à Crack Blue Cats Ieper.

A la question de savoir si le choix d'une salle plus modeste mais plus facile à remplir (à l'image de Huy il y a deux ans) n'était pas tout aussi indiqué, voici donc la réponse qui était formulée par les cadres de l'AWBB. "Oui, le Spiroudôme est une salle prestigieuse comptant 6300 places", cela dit peut-elle être remplie par un public orienté "basket féminin"?

Suivant les calculs d'apothicaires de chaque représentant des clubs présents - les uns misant sur 600, d'autres sur 400, les troisièmes sur 200 etc. - on était loin d'arriver ne fut-ce qu'au tiers de la capacité de la salle mais chacun se voulait optimiste – "on pourra tirer les tentures sur les gradins vides à l'étage" a-t-on entendu. Quant au public qui décidera de se déplacer, on attend que la question du prestige d'une telle salle et la facilité pour y venir fasse effet auprès de lui.

L'autre sujet posant demandant précision était la disposition des dates. N'aurait-il pas été plus simple de rassembler l'ensemble des matches lors du week-end du 27 avril pour correspondre à un véritable esprit de Final Four ? La réponse fournie fut que "les clubs ne souhaitaient pas jouer les deux jours d'affilés" , d'après les instances fédérales, renvoyant systématique "aux clubs" et qu'il était plus facile d'organiser les choses ainsi. Il a aussi été précisé que lors de l'organisation de la Coupe en début de saison, les clubs avaient fixé la date du 1er mai comme dernière limite pour jouer encore un match.

Alors que d'un côté Belfius Namur et Kangoeroes-Boom sortent de la lutte pour le titre avec le résultat que l'on sait, Declercq Stortbeton Waregem et Spirou Monceau doivent faire face à une autre réalité: celle de l'absence de compétition depuis presque un mois. Une plaie pour meubler 4 longues semaines comme c'est le cas depuis 3 saisons pour l'un des finalistes, l'on se souviendra de Namur lors de la finale à Huy et de Sint-Katelijne-Waver l'an dernier. Battus tous les deux.

Du côté flandrien - où Marc Foucart a remplacé Benny Mertens - on considère qu'il faudra attendre après le Final Four pour juger si presque un mois sans matches officiels est un avantage ou un désavantage. Du côté de Monceau, le son de cloche est en revanche tout autre et exprimé clairement: "C'est un désavantage forcément, c'est pratiquement un mois à ne rien faire: c'est un désavantage à tous niveaux." a-t-on expliqué.