Euro U18 - Arvid Diels: "le départ est toujours très important"

Après les U20, qui ont assuré leur maintien dimanche à Udine, c'est au tour des U18 de prendre le chemin de leur championnat d'Europe. Avec beaucoup d'espoirs, mais en restant très réaliste. Les filles d'Arvid Diels, assisté de Jean-Luc Cornia, ont conquis aussi le droit de rejouer en division A après une deuxième place l'été dernier à Miskolc.

Le retour vers l'élite veut s'accompagner d'un discours ambitieux, mais réaliste. "Nous partons dans l'idée de réussir un bon résultat. Cela veut dire décrocher un top 5 pour obtenir une qualification pour le prochain championnat du monde U19", évoque Arvid Diels qui rajoute aussitôt, "mais beaucoup va dépendre d'une part du départ que nous aurons dans cet Euro et si tout se passe bien jusque là, du quart de finale que nous pourrions jouer."

Dans l'ordre donc, un bon départ, face à la Grèce, puis un duel contre la terrible Serbie et la Lituanie pour clôturer un groupe B pas évident du tout, mais qui promet surtout de croiser avec la poule A, très relevée, avec la Turquie, la France et l'Espagne. "Nous avons concentré déjà beaucoup notre préparation sur ce premier match contre la Grèce", explique Arvid Diels. "D'expérience, nous savons que prendre un bon départ est très important dans un Euro. Courir après les résultats n'entraîne pas souvent une spirale positive. La Grèce va jouer trois matches contre l'Espagne, cela donnera une première indication. Ce sera ensuite la Serbie, de très loin la plus forte du groupe avec Aleksandra Crvendakic, qui a joué avec les dames déjà et qui vient des U20 avec une moyenne de 30 minutes de jeu. Elle aura des matches dans les jambes. Puis ce sera contre la Lituanie, une équipe que nous connaissons particulièrement bien pour l'avoir jouée l'été dernier à Miskolc en demi-finales (victoire 69-42). Que l'on a croisé aussi avec les 3X3 à Djakarta. La Lituanie a organisé le dernier Mondial U19, et avait planifié une remontée pour les U18." Et voudra certainement ne pas faire de la figuration, tout comme la Belgique dont le talon d'Achille reste une préparation - comme les U20 - réduite à sa plus simple expression. Raison pour laquelle la Belgique jouera en scrimmage les Pays-Bas mardi à Matosinhos.

La Belgique s'envole en effet dès lundi pour la banlieue de Porto. "Nous arrivons vers 16h00, nous aurons un entraînement au soir, un autre mardi matin et le scrimmage contre les Pays-Bas à 17h00", détaille Arvid Diels qui se dit toutefois content de la manière affichée en préparation. "Nous avons eu de bons stages. Avec un bon tournoi à Rézé, très intéressant. Maintenant, il n'y a pas eu de matches ensuite pour pouvoir comparer et parler d'une évolution au sein de l'équipe. On manque de références, ça c'est un peu dommage. Collectivement, tout le monde sait ce que l'on veut faire, maintenant dans un groupe, des rôles individuels se définissent naturellement au travers des matches. Cela ne s'apprend pas à l'entraînement, cela se ressent. Il nous manque cela, mais l'objectif pour tout le monde est déjà clair avec ce premier match. Et le groupe est prêt. C'est une bonne équipe qui se sent bien ensemble. Et nous devons montrer notre niveau et nos intentions face à la Grèce."

Un premier match programmé jeudi sur la côte portugaise, avec l'objectif de franchir ce cap du premier tour et de croiser au mieux ensuite pour rejoindre les quarts de finale. "Ce sera le point suivant qui orientera beaucoup la suite. Arriver en quarts de finale est une chose. L'adversaire à ce moment-là de la compétition en est une autre. On ne sait jamais vraiment qui l'on peut rencontrer à ce stade."

Le noyau est bonne partie articulée autour du groupe de l'été dernier à Miskolc. Anneleen De Baets, Axelle Bernard, Isabelle Medjo et Manon Grzesinski ont rejoint les U20. Sont venus s'ajouter, Yelena Mense, Fauve Bastiaenssen, Eline Maesschalck, Serena Lynn-Geldof et Emma Uittenhove dans un effectif dont la capitaine sera Julie Allemand, MVP l'an dernier à Miskolc qui espère aussi rejoindre le top 5.