Duel au sommet

Le duel entre Dexia Namur et Tulikivi Deerlijk se jouera dimanche à 17 heures en terre flandrienne. Les filles de Benny Mertens savent que leurs rivales sont capables de rivaliser. Si l'on en croit du moins la dernière rencontre entre les deux formations qui s'était soldée par la plus grosse surprise du championnat et une victoire des Flandriennes. Mais dans la théorie, tout le monde sait très bien qu'il n'y a pas photo entre les deux formations. Le match aller s'était d'ailleurs soldée par un succès saint-servaitois de 35 points à Deerlijk. Lequel des deux scénarios se réécrira-t-il? L'enjeu de cette rencontre sera la première place, tout seul, du championnat.

Marc Foucart accorde une chance sur 20 à son équipe de l'emporter. "Ce qui me fait plaisir, explique-t-il tout de même, c'est que St-Servais doit venir chez nous en sachant qu'il devra être concentré. Alors même si nous prenons vingt points dans la vue, ce respect est bon pour nous. Il faut bien se rendre compte qu'à chaque poste, Namur est plus talentueux que nous. Leur banc est un véritable luxe, avec 7 ou 8 joueuses de même niveau. Même la neuvième, Laurence Thiry, jouerait chez nous et aurait sa place. De mon côté, je suis pourtant très satisfait de mon équipe. J'espère que le groupe tiendra la distance.

Avec un cinq performant en effet, avec Medvedeva, Callebaut, Charlier, Boucquey et Devos, sait qu'il peut envisager de rester le dauphin de Dexia Namur. Marc Foucart peut aussi compter à présent sur sa Brésilienne Katia Da Silva. Je suis assez content. Elle s'intègre bien et cela va à l'entraînement. En match, c'est plus difficile. Le problème réside aussi dans la communication. Les briefings et les temps-morts sont difficiles à gérer. Elle ne parle pas anglais, mais bien espagnol. Ce n'est pas évident." Katia Da Silva qui va pouvoir être alignée à côté de Wendy Sanders. La VBL, dont dépend Deerlijk, a en effet donné son aval vendredi après-midi pour considérer l'Américaine de Deerlijk comme staturairement belge. Sanders évolue depuis 1993 dans notre championnat au service de Stars Gand. Le réglement stipule qu'elle peut donc être considérée comme européenne. Cela dit, précise Marc Foucart. Elle est encore trop courte pour jouer contre Wielebnowska par exemple.

Côté namurois, "on s'attend à être bousculé, prévient Benny Mertens. Cela fait deux rencontres que notre défense ne répond à mon attente. A Deerlijk, nous allons être bousculé. Je constate un petit relâchement chez nous, mais je suis sûr que notre meilleure forme va revenir. Dexia Namur possède de toute façon suffisamment de marge de manoeuvre. Mais, en principe, le groupe saint-servaitois ne devrait pas avoir oublié la défaite en fin d'année dernière. De quoi, remettre les choses au point et prendre seul la tête du classement général.

Pas droit à l'erreur
Le Novia Namur n'a déjà plus droit à l'erreur dimanche matin (11 heures!) face à Boom. Les Anversoises comptent une victoire à Spirou PDL Charleroi et dans le duel à trois avec le Novia Namur, les filles de Claudia Van Hoorenbeek pourrait faire la très bonne opération sur les hauteurs de Bouge. Les filles de Didier Prinsen ne l'entendent pas de cette oreille. Il n'a pas manqué énormément dans les confrontations à Deerlijk et face à Waregem. Mais le Novia a déjà un urgent besoin de point.

Même raisonnement pour les Spirou PDL Charleroi. Les Lupipontaines de Thibaut Petit ont le bon goût mercredi de ne pas lâcher le match à Dexia Namur. La fin de partie et le dernier quart remporté ont sans doute donné, ou redonné, un peu de confiance aux Carolos qui pourraient enfin retrouver Valérie Gillon. A Waregem, la résisance face à Dexia Namur et la victoire au Novia ont manifestement démontré que les Flandriennes de Olivier Le Minor étaient prêtes pour ce second tour. En cas de succès à la salle Ballens, dimanche à 15h30, la preuve en serait faite.