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Made in Belgium

Doneeka Hodges-Lewis s'est entraînée avec Mithra Castors Braine samedi

Le poitn sur les dossiers chauds du club brainois


Mithra Castors Braine a présenté samedi matin sa nouvelle joueuse, Doneeka Hodges-Lewis et fait le point sur plusieurs dossiers au retour d'Ekaterinburg et avant le choc à Declercq Stortbeton Waregem dimanche et le duel face à l'USK Prague mardi à Liège.



Doneeka Hodges-Lewis est arrivée vendredi à Braine et a participé à son premier entraînement samedi matin, dispensé par Jurgen Van Meerbeeck au retour d'Ekaterinburg où les Brainoises ne sont pas passées très loin d'un retentissant exploit. Mithra Castors Braine avait organisé une conférence de presse pour présenter cette Américaine, naturalisée bulgare, 33 ans, 1m77, capable de jouer aux postes 1, 2 et 3, mais qui se définit comme une shooting-guard. C'était l'occasion aussi de faire le point avec le président Jacques Platieau et Eric Leloup sur plusieurs dossiers joueuses.

Doneeka Hodges-Lewis s'est dite très heureuse d'avoir débarqué à Braine même si le nom de Castors Braine ne lui a pas laissé forcément un bon souvenir après l'élimination la saison dernière de Mersin, où elle évoluait, en quarts de finale de l'Eurocup face aux Brainoises. “Non, ce n'est pas forcément un bon souvenir, mais je me souviens aussi de l'ambiance qu'il y avait à Braine au match retour avec des supporters fantastiques. Pour moi, c'est une réelle opportunité de jouer aussi, en Euroligue. J'ai attendu en début de saison avant de choisir un club. Quand la proposition de Braine est venue, je n'ai pas réfléchi à deux fois. Le club fait déjà du bruit en Euroligue et j'ai vu le match à Ekaterinburg. J'espère pouvoir les aider en Euroligue, avec mon expérience.” Elle a déjà rencontré Marjorie Capréaux lorsque la capitaine brainoise évoluait en Italie, et a joué avec Sidney Spencer à Los Angeles, "oui elle était rookie, c'était encore un bébé (rires)", se souvient Doneeka Hodges-Lewis.

Une finale d'Eurocup aussi

Doneeka Hodges-Lewis a déjà bourlingué pas mal avec un passage à Los Angeles Sparks en WNBA, des épisodes en Turquie, surtout, mais aussi à Lotos Gdynia en Pologne avec qui elle a joué en Euroligue en 2006 ainsi qu'avec Galatasaray en 2011. Elle aura joué avec Kayseri en 2012 lors que le club turc avait atteint la finale (perdue face à Kursk) affichant au fil des 14 matches 11,1 pts, 3 rebonds et 4,4 assists en moyenne. Elle aura donc aussi évolué à Mersin la saison dernière. “Je peux jouer à plusieurs positions, 1,2 ou 3, mais je suis une shooting-guard. Je suis de toute façon au service de l'équipe, peu importe dans quel rôle je dois jouer.”

Nous avons pris Doneeka Hodges-Lewis pour son métier, parce qu'elle rentrait dans notre budget, qu'elle était libre et qu'elle dispose d'un passeport européen”, a confié Jacques Platieau, le président du club brainois.

Doneeka Hodges-Lewis a en effet eu la possibilité de prendre la nationalité bulgare. Opportunité qu'elle a saisie disputant trois étés avec la sélection nationale de Bulgarie. “Elle est clairement chargée de remplacer Alina Iagupova”, a précisé aussi Eric Leloup ajoutant que la décision des deux joueuses ukrainiennes appartenait principalement à Lyudmila Naumenko. “Cela a commencé à devenir difficile quand elle a passé un examen pour son genou montrant que tout allait bien. Elle s'est impatientée je pense et a peut-être aussi vu le niveau. Elle voulait jouer, malgré l'avis médical lui contredisant des contacts. Mais elle était là aussi pour le championnat de Belgique pas pour l'Euroligue. Elle a mis Alina devant un choix, qui concerne la vie privée. La décision était irrémédiable. C'est évidemment très dommage, surtout pour Alina qui avait fait le plus d'efforts pour s'intégrer, malgré les difficultés liées à la langue, à la culture et à leur pesonnalité.

Les deux Ukrainiennes reprendront le chemin du retour mardi et ne rentrent plus en ligne de compte bien entendu dans l'effectif de Jurgen Van Meerbeeck qui pourra comter sur Doneeka Hodges-Lewis jusqu'à la fin du mois de décembre, tout comme aussi sur Elin Eldebrink. La Suédoise et le manager, Eric Leloup se sont entendus aussi pour prolonger leur collaboration, initialement d'un mois jusqu'à la trêve des équipes nationales. “Cela doit encore être formellement signé ce soir sans doute, mais Elin restera jusqu'à la fin du mois de décembre aussi”, a ajouté Eric Leloup.

Une évaluation sera faite ensuite pour déterminer qui restera jusqu'à la fin de la saison 2015/2016 en sachant que Julie Allemand, qui reprend les entraînements collectifs lundi, va effectuer son retour.

Elin Eldebrink
Elin Eldebrink
Le dernier dossier sur la table concerne aussi toujours la Croate Matea Vrdoljak avec qui Eric Leloup s'est encore entretenu samedi matin après l'entraînement. “La joueuse dit qu'elle veut rester, même si elle n'a pas la confiance du coach, qu'elle aime les joueuses, le club”, a expliqué Eric Leloup. “Une décision, ou une solution doit être prise, à la fin de la trêve internationale”, a précisé Jacques Platieau. “L'idéal serait qu'elle reçoive la proposition d'un autre club, mais nous sommes conscient que pour cela elle doit jouer pour se montrer. Nous avons conscientisé le coach, mais il reste maître de ses décisions.”

C'est donc toujours l'imasse pour ce qui concerne Matea Vrdoljak qui jouera peut-être dimanche à Waregem, rien n'est moins sûr. Au retour d'Ekaterinburg, le groupe est fatigué, mais dispose encore d'une journée de repos. “Nous voulons vraiment encore remercier Waregem d'avoir accepté de décaler le match de 24h, vraiment chapeau”, a insisité encore Jacques Platieau.

Kyara Linskens qui s'est entraînée samedi matin espère aussi pouvoir être de la partie pour un choc avec les Flandriennes entre les deux seules équipes encore invaincues dans notre championnat.

Matea Vrdoljak
Matea Vrdoljak


Samedi 7 Novembre 2015