Basketfeminin.com
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
Made in Belgium

Angèle Boucquey (Tulikivi Deerlijk) marque un deuxième baby-stop

Année sabatique ou arrêt définitif ? le virus est tenace


Tulikivi Deerlijk a forcé Declercq Stortbeton Waregem à la belle vendredi. La 3e manche se joue ce soir (20h30) au Treffer prolongeant pour au moins encore un match la carrière d'Angèle Boucquey, 20 ans après ses débuts en minimes Blankenberge. Retour sur une carrière qui n'est peut-être, espérons-le, pas finie !



Angèle Boucquey à Waregem sous le maillot de Deerlijk, deux clubs où elle a passé la majeure partie de sa carrière (photo: Eddy Lippens)
Angèle Boucquey à Waregem sous le maillot de Deerlijk, deux clubs où elle a passé la majeure partie de sa carrière (photo: Eddy Lippens)
La division 1 va encore perdre l'un de ses bastions. Angèle Boucquey s'arrête. Espérons que cela ne soit juste que pour une seconde maternité avant que le virus, si tenace, ne ramène sur les parquets, l'ailière flandrienne de 34 ans. Ce soir, elle disputera la troisième manche, décisive, des quarts de finale de play-off avec son club de Tulikivi Deerlijk à Declercq Stortbeton Waregem, là où elle aura conquis deux titres de champions, en espérant prolonger encore peu une carrière qui a débuté il y a juste 20 ans lorsque l'ailière flandrienne prenait le ballon pour fouler les terrains de Blankenberge, en minimes.

"La victoire vendredi face à Waregem était en effet un peu inattendue, mais nous l'avons bien mérité et je pense que tout le monde chez nous, que ce soit le comité, le staff ou les joueuses, l'avons bien savoué. Certainement parce que pour Deerlijk, c'est la première fois depuis bien longtemps que l'on parle de play-off et puis, c'est vrai, contre le voisin de Waregem.. cela ne pouvait tomber mieux. Nous avions entamé la saison avec un seul objectif, jouer les play-off et cela a réussi. Tout ce qui est venu ensuite, ce n'est que du bonus, comme cette demi-finale de Coupe de Belgique."

Deux titres de champions, une finale de Coupe de Belgique

C'est à 13 ans qu'Angèle Boucquey enfilait les shoes pour la première fois, en minimes à Blankenberge. Il ne lui aura pas fallu pour jouer en division avec l'équipe côtière, à 17 ans, pour passer deux saisons au sein de l'élite avec Blankenberge. La faillite aura rattrapé le club laissant Angèle Boucquey prendre le chemin de Brother Deerlijk. “C'était un vrai challenge pour moi après 7 saisons à Blankenberge”, se souvient la shooteuse, redoutable à longue distance. “L'équipe était pro et à joué jusqu'au bout pour le titre (en finale à Namur), avec Marc Foucart. Après deux saisons en division I, le club a aussi été rétrogradé et j'ai pris la direction de Waregem avec Irina Medvedva, nous avons suivi Marc.”

Sept saisons à Waregem ont rapporté à Angèle Boucquey deux titres de champion de Belgique, avec Marc Foucart d'abord en 2007-2008 et avec Daniel Goethals ensuite en 2010-2011. “Ce sont mes plus beaux moments”, répond sans hésiter Angèle Boucquey. “Mais ce que je retiens surtout c'est l'amitié que j'ai pu constuire avec certaines autres joueuses au fil des ans. Et qui sont restées après le basket, ça c'est fantastique !”

Très heureuse d'avoir pu combiner mon travail et le basket

Après une première année entre parenthèses pour donner naissance à sa petite fille, Angèle Boucquey reprend le chemin de Tulikivi Deerlijk à l'aube de la saison 2012-2013. C'est donc sa troisième saison avec le “new” Deerlijk. “Je suis très contente aussi d'avoir pu continuer mon métier d'infirmière avec le basket. Ce n'était pas forcément évident avec les horaires, tôt le matin ou de nuit. Mais je voulais continuer. Avoir un boulot que tu apprécies, c'est aussi quelque chose de très important.”

"Des regrets ? Je n'en ai pas vraiment non, même si je me demande ce que cela aurait donné si j'avais une fois tenté ma chance à l'étranger, mais cela n'a jamais été vraiment le moment à vrai dire, avec mon travail ensuite.. Mais en fin de compte, je suis content parce que j'ai le sentiment d'avoir toujours pris la bonne décision en ce qui concerne le basket.”

Alors carrière entre parenthèses à nouveau, ou arrêt défintif, Angèle Boucquey laisse le point d'interrogation. “Qui sait ?”, laisse-t-elle sous-entendre. “Si tout se passe bien, il n'est pas exclu que je reprenne les chaussures, mais pour le moment, j'ai 34 ans, nous pensons mon ami et moi qu'il est temps de penser à un deuxième enfant.

Angèle Boucquey reste prudente sur ses intentions car comme pour d'autres joueuses, elle sait que le virus est plus que tenace !

Angèle Boucquey
  • Angèle Boucquey
  • Angèle Boucquey
  • Angèle Boucquey
  • Angèle Boucquey
  • Angèle Boucquey


Mercredi 1 Avril 2015